Autoroutes : Peugeot sort du capital de Sanef, au profit d'Abertis

C'est la quatrième fois que l'espagnol Abertis rachète des participations dans Sanef depuis le début de l'année, après avoir acquis celle de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en janvier pour 700 millions d'euros et celles d'Axa République et de l'assureur Predica en mars.
Le groupe espagnol se présente comme le premier gestionnaire mondial d'autoroutes, avec plus de 8.600 kilomètres dans 14 pays en Europe, Amérique et Asie. Son premier marché est la France avec Sanef, qui gère quelque 1.760 km d'autoroutes à péages en France, essentiellement dans le Nord.

Abertis renfonce son contrôle sur Sanef. Le groupe autoroutier espagnol, qui détient déjà environ 90% du français, va encore monter à son capital en rachetant pour 238 millions d'euros à FFP sa participation de 5,1%, selon un communiqué diffusé vendredi.

La holding de la famille Peugeot était actionnaire de Sanef, via la société Holding d'Infrastructures de Transport (HIT) qui détient 100% de Sanef, depuis sa privatisation par l'Etat français en 2006, rappelle le document.

C'est la quatrième fois qu'Abertis rachète des participations dans Sanef depuis le début de l'année, après avoir acquis celle de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en janvier pour 700 millions d'euros et celles d'Axa République et de l'assureur Predica en mars.

Le groupe espagnol se présente comme le premier gestionnaire mondial d'autoroutes, avec plus de 8.600 kilomètres dans 14 pays en Europe, Amérique et Asie. Son premier marché est la France avec Sanef, qui gère quelque 1.760 km d'autoroutes à péages en France, essentiellement dans le Nord.

Rapprochement envisagé avec l'italien Atlantia

Il envisage actuellement de se rapprocher de l'italien Atlantia pour créer un géant mondial du secteur, via éventuellement une offre publique d'achat (OPA) amicale d'Atlantia sur Abertis. Le chiffre d'affaires cumulé des deux groupes dépasserait celui de la branche concessions du français Vinci, leur grand concurrent, qui a facturé environ 6,3 milliards d'euros en 2016.

Ils avaient déjà failli fusionner en 2006, mais l'opération avait échoué à cause de l'opposition du gouvernement italien.

(avec AFP et Reuters)

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