Crossject a trouvé la solution pour les 30 % de la population réfractaires aux piqûres. La biotech, qui compte 15 salariés répartis entre le siège à Paris et le laboratoire de R&D à Chenôve (Côte-d'Or), a développé un dispositif innovant d'injection sans aiguille.
Il peut être adapté à différentes profondeurs d'injection (intradermique, subcutané et intramusculaire) mais également à la plupart des médicaments et des vaccins. Il repose sur un piston doté d'un générateur de pression, qui pousse le médicament à une vitesse suffisante pour percer les tissus.
370 brevets et 30 millions d'investissements
Aujourd'hui, après dix ans de R&D, 370 brevets et un investissement qui atteint les 30 millions d'euros, Crossject en finalise le process industriel de fabrication. Une phase majeure pour laquelle l'entreprise procède à une première levée de fonds (près de cinq millions d'euros). D'ici à 2013, Crossject programme son entrée en bourse, qui permettrait de dégager près de 20 millions d'euros supplémentaires. La mise sur le marché des premiers systèmes d'injection sans aiguille est annoncée pour 2015. Le marché potentiel est estimé à 500 millions d'euros.
Aujourd'hui, Crossject a déjà signé des partenariats stratégiques. Elle participe ainsi, avec Novagali Pharma et Stanipharm, à un projet collaboratif baptisé Vitrena financé par le groupe financier public Oséo à hauteur de 9,4 millions d'euros dans le cadre du programme ISI (innovation stratégique industrielle). Son objectif : développer une nouvelle approche thérapeutique dans le traitement de la rétinopathie diabétique (l'une des principales causes de la cécité en Europe) pour laquelle aucun traitement satisfaisant n'existe aujourd'hui.
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