Vente de médicaments en supermarché : un "vrai risque pour l'accès aux soins" ?

Selon un communiqué du Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine, la vente de médicaments en grande et moyenne surface (GMS) sera discriminante dans la mesure où ces produits risquent de n'être distribués que dans les milieux urbains.
Un rapport confidentiel de l'Inspection générale des finances, rédigé en mars 2013 mais tenu secret, et dont des extraits ont été dévoilés dans la presse, détaille des mesures de libéralisation des "professions réglementées", et propose notamment de vendre en supermarché des médicaments à prescription facultative, comme par exemple le paracétamol.

Le Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO), qui représente 12.000 officines, a mis en garde jeudi dans un communiqué contre la vente de certains médicaments (à prescription facultative, comme le paracétamol par exemple) en supermarché, préconisée par un rapport confidentiel de Bercy.

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L'organisation représentative des pharmaciens interpelle ainsi le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg sur "les discriminations et les risques qu'entrainerait la mise en œuvre des propositions du rapport de l'IGF pour les consommateurs".

Distribution en zone urbaine

Selon le communiqué, la vente de médicaments en grande et moyenne surface (GMS) sera discriminante dans la mesure où ces produits risquent de n'être distribués que dans les milieux urbains.

"Ces centrales d'achats pharmaceutiques desservent toutes les pharmacies quelles que soient leurs localisations, urbaine ou rurale, ce qui constitue l'excellence du réseau pharmaceutique de proximité", a déclaré Pascal Louis, président du CNGPO, dans le communiqué. Et d'ajouter:

"Or, force est de constater que les espaces bijouterie, parapharmacie... de la GMS ne sont mis en place que dans les très grandes surfaces, c'est-à-dire essentiellement en milieu urbain. Pourquoi en serait-il autrement pour les médicaments ?"

Une question de sécurité ?

L'organisation affirme par ailleurs que la sécurité du réseau de distribution du médicament est en jeu, et renvoie à une rencontre prochaine à Bercy courant août pour "trouver une solution tenant compte de l'actuelle organisation économique de notre profession".

Pour l'heure, le ministre de l'Économie Arnaud Montebourg a annoncé pour la rentrée une loi devant s'inspirer de ce rapport, et censée "restituer" 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux ménages via des baisses de prix découlant d'une plus grande concurrence.

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Commentaires 23
à écrit le 10/08/2014 à 17:23
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Il est urgent de libéraliser tout ce marché, ce qui signifie également de laisser le prix libre, des médicaments remboursés, en pharmacie. Il va falloir que les français comprennent que l'on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière,...

le 28/08/2014 à 19:17
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Les pharmacies font appel à des centrale d'achat , ce qui leur permet d'avoir des prix aussi concurrentiel que les GMS , renseigner vous avant de débiter de telles âneries

à écrit le 09/08/2014 à 18:39
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Même les bobos du XVIème seront touchés, avec des prix trop bas pour payer des loyers, les pharmacies de quartier disparaîtront, Les médecins quittant aussi les centres villes pour s'installer en zone franche, en périphérie des villes. L'incohérence,...

à écrit le 08/08/2014 à 17:22
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Après s'être comporter comme des mafieux à l'égard des compléments alimentaires avec la complicité des multinationales du médicament (ou inversement !). En 2006 dans le dos des citoyens européens, les lobbyistes des cartels du médicament font voter p...

à écrit le 08/08/2014 à 13:50
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Vive le corporatisme : qu'ils soient pharmaciens, taxis ou syndicalistes, tout le monde est d'accord pour que RIEN ne change... et tant pis si nous coulons !

le 08/08/2014 à 14:50
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Il faut changer dans l'intérêt du plus grands nombre. 100000 emplois en officine contre combien créés en GS le cas échéant ? Le pharmacien à 26 % de marge brut. Et on dit que c'est trop ??? Il faut arrêter de monter les gens les uns contre les autr...

à écrit le 08/08/2014 à 11:47
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Dans mon village de 453 âmes, il n'y a pas de pharmacie, ce qui oblige à aller "en ville" ou exista une pharmacie et trois supermarchés. Où est l'erreur ?

le 08/08/2014 à 14:24
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Mais vous avez évidemment un médecin, une boulangerie, une épicerie et une poste ? Non?

à écrit le 08/08/2014 à 9:36
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Donc, en ville l'offre augmente, les prix diminue... mais pourquoi diable s'il n'y a pas de GMS en province pour les vendre, les pharmaciens se diraient ... TIENS, NE LE VENDONS PLUS NON PLUS ! (exemple paracétamol)

à écrit le 08/08/2014 à 9:04
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En Italie, les grandes surfaces ont obtenues la vente de certain médicaments. Résultat: le paracetamol y est plus cher qu'en pharmacie, même chez Leclerc! Et du coup son prix moyen y est beaucoup plus élevé qu'en France! Merci M. Leclerc!

à écrit le 08/08/2014 à 8:57
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Et lors de votre migraine le dimanche ou la nuit, vous irez acheter votre paracetamol à la grande surface ! Je suppose que M. Leclerc sera la pour vous servir à 2 heures du matin!

à écrit le 08/08/2014 à 8:07
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Il faut casser tous ce monopoles d'un autre âge.Un moyen est aussi de libéraliser la restriction du nombre de pharmacies. Ces professions dites libérales ne le sont que de nom.

le 08/08/2014 à 8:59
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Vous avez raison: faisons comme pour les médecins libres de s'installer ou ils veulent: tous en ville et plus rien en campagne!

à écrit le 07/08/2014 à 23:03
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Je peux vous dire qu aux US on trouve tous les medicaments de base meme dans les petites superettes de bleds de 1000 habitants. On ne trouve juste pas les gros conditionnements du style 100 equivalents paracetamols et plus chers mais ils sont la. Je ...

le 08/08/2014 à 0:03
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Liberté de quoi ? D'encore et toujours engraisser les GMS. J'aimerai bien connaître le salaire moyen d'un patron de grande surface, en particulier des LECLERC, vous savez le chevalier blanc qui défend les consommateurs contre les SALES profiteurs de...

le 08/08/2014 à 7:32
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on peut jouer sur le terrain des revenus des gérants de grandes surface à ceux des pharmaciens ou autres professions en comparant aussi le nombre de salarié employé et pas sur que les pharmaciens soient pauvres. Le problème n'est pas sur ce chapitre,...

le 08/08/2014 à 15:42
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le monopole çà permet aussi de pouvoir faire d'autres missions.. à caractère plus social et bénévolement! juste un exemple hier une mamie est restée 2h à la pharmacie pour papoter.. ses enfants sont loin..elle se sent seule.. et une 2eme mamie m' a...

à écrit le 07/08/2014 à 18:46
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Mr Montebourg se prend pour un capitaine d'industrie, en volant les autres.

le 08/08/2014 à 9:00
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Et il n'a pas de concurrence, lui! Et il vit richement sur le dos des contribuables !

à écrit le 07/08/2014 à 17:12
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Quand il n'y aura plus de pharmacies en campagne, les bobos gauchistes de XVI eme seront contents: cela ne les touchera pas !

le 07/08/2014 à 19:07
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@Borfi: n'exagérons rien, les pharmacies vendent déjà des crèmes solaires et autres produits de confort. Je pense donc que leur réaction est avant tout du chantage :-)

le 07/08/2014 à 21:03
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@Patrickb vous pouvez vider votre crème solaire sur la peau sans risque pour votre santé.

le 07/08/2014 à 21:33
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Le paracetamol dans les officines, cela contribue au maintien de milliers d'emplois ... une fois vendus en GS il ne faudra qu'un diplômé par grande surface soit qu dizaines d'emplois en France ... il faut se demander combien d'emplois on est prêt a ...

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