Malgré ses tentatives de rachat ratées, Sanofi maintient le cap. Le géant pharmaceutique français a publié vendredi des résultats en forte hausse au premier trimestre, mais reflétant surtout des effets exceptionnels et de périmètre liés à son échange d'actifs avec l'allemand Boehringer Ingelheim, effectif depuis janvier.
Son bénéfice net a ainsi plus que quintuplé sur la période, à 5,7 milliards d'euros, grâce à une plus-value nette de 4,4 milliards d'euros générée par la cession de sa filiale de santé animale Merial à Boehringer Ingelheim, selon un communiqué publié vendredi 28 avril.
Le chiffre d'affaires est lui aussi en forte croissance (+11,1%) à 8,6 milliards d'euros, après l'intégration de l'activité de santé grand public du laboratoire allemand. Sans compter cette acquisition, le résultat net des activités s'inscrit en hausse plus mesurée de 1% à taux de change constants, à 1,8 milliard d'euros. Les investisseurs ont accueilli favorablement ces résultats. L'action du groupe pharmaceutique prenait 1,84% à 87,55 euros à midi, vendredi 28 avril.
Les vaccins, les maladies sont hausse, le diabète toujours dans le rouge
La croissance organique du géant pharmaceutique a été soutenue par Sanofi Genzyme (maladies rares et sclérose en plaques), en hausse de 15,5% , mais aussi par sa division de vaccins, notamment pédiatriques, qui croît de 22%.
A l'inverse, les ventes de son activité dans le diabète et le cardiovasculaire continuent de décliner, sur font de forte concurrence et de guerre des prix aux Etats-Unis, premier marché dans ce domaine thérapeutique. Elles sont en recul de 7,7% au premier trimestre.
(J-Y.P avec AFP)
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