Début de semaine riche en polémique pour EDF. L'électricien français doit d'abord faire face aux protestations sur le double salaire accordé à son PDG, Henri Proglio. Ce dernier va bien pouvoir conserver une rémunération de 450.000 euros annuels payée par son ancienne entreprise Veolia Environnement, dont il a conservé la présidence du conseil d'administration.
Autre dossier chaud pour EDF: ses relations avec Areva. Le Premier ministre François Fillon a exigé ce mercredi un accord "d'ici deux semaines" sur les principes de coopération dans le traitement-recyclage des déchets nucléaires, à l'origine d'un différend entre les deux groupes.
EDF est également en première ligne dans le cadre de l'avant-projet de loi réformant le marché de l'électricité en France. Il pourrait ainsi être obligé de revendre jusqu'à 30% de sa production nucléaire à ses concurrents. La polémique pourrait venir des tarifs: le texte prévoit d'augmenter le prix de l'électricité en cas de pic de consommation. Cet été, la modification de la tarification heures pleines-heures creuses avait déjà fait couler beaucoup d'encre.
Pour ne rien arranger, le chantier du nouveau réacteur nucléaire français EPR d'EDF subirait un important retard, d'au moins deux ans. Son coût reste à chiffrer. Le groupe affirme qu'il s'en tient à son calendrier initial.
Retrouvez tous les détails dans nos articles suivants.
- Affaire du double salaire de Proglio : polémique politique
- Fillon exige un accord EDF-Areva dans les quinze jours
- EDF devra céder jusqu'à 30% de sa production à ses concurrents
- EDF : risque d'importants retards sur l'EPR de Flamanville
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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