L'Onu tente de réduire ses émissions de gaz à effet de serre

L'Onu tente de se convertir au "zéro émission". Dans cette optique, l'organisation internationale publie son bilan carbone. Et de la Banque mondiale à l'Unesco, il lui reste encore des progrès à faire.
Ban Ki Moon, Secrétaire général de l'ONU - Copyright Reuters

L'Organisation des Nations Unies publie son bilan carbone. Premier constat : en 2010 - l'année sur laquelle porte l'étude que l'institution internationale vient de faire paraître - elle a émis près de 1,8 million de tonnes de carbone. A titre de comparaison, cela représenterait la quantité de CO2 contenue dans une fôret d'environ 155.000 hectares. L'année précédente, ses émissions s'élevaient à 1,7 millions de tonnes, mais entre-temps, de nouvelles entités de l'organisation ont été comptabilisées.

"Les Nations Unis sont fortement engagées" à monter l'exemple aux États dans le combat contre les gaz à effet de serre, met en avant l'organisation dans ce bilan publié à l'occasion de Journée de la Terre, qui avait lieu le 22 avril.

En tout, les émissions de quelque 200.000 membres sont comptabilisés. Leurs voyages en avion pèsent le plus lourd dans ce bilan. Ils représentent 51% de ces émissions. Une part légérement plus élevée qu'en 2009 (50%). Le reste des émissions émane des voyages en véhicules motorisés (13%), transports publics (17%) ou encore le chauffage et l'électicité.

Qui consomme le plus de CO2 ?

Dans le détail, la Banque mondiale fait partie des instances les plus dépensières en CO2, avec 14,7 tonnes émises par membre du personnel (en tout, ils sont 14.933 ). Les membres de l'Université de l'Onu en dépensent encore plus : 24,8 tonnes par personne. Le personnel de l'Unesco, dont le siège se trouve à Paris, se révèlent moins gourmands en CO2, avec 5 tonnes par tête.

Pour tenter de réduire cette pollution, l'administration de l'Onu tente de mettre des mesures de "bonne conduite" environnementale. Elle promeut par exemple l'utilisation de véhicules moins coûteux en carburant ou bien l'installation des agences dans des bâtiments utilisant l'énergie solaire comme à Nairobi. Enfin, l'Onu multiplie les actions plus symboliques comme la participation à l'opération "une heure pour la terre" qui consiste à éteindre l'électricité pendant soixante minutes au mois de mars, ou la nomination de "champions verts", sortes d'employés modèles engagés à s'impliquer dans le développement durabl.

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