La liste des projets de coopération d'EDF avec des électriciens chinois dans le nucléaire s'allonge. Après le développement d'un réacteur de 1.000 MW destinés à l'export et une réponse en commun à l'appel d'offres annoncé en Afrique du Sud, l'électricien français cherche à s'associer avec des groupes chinois pour son projet de construction en Grande-Bretagne, à Hinkley Point dans le Somerset, de quatre EPR (dont deux dans un premier temps et les deux autres plus tard).
Selon le Financial Times et le Guardian, EDF discuterait avec State Nuclear Power Technology Corporation (SNPTC) et China Guangdong Nuclear Power Corporation (CGNPC). EDF ne fait pas mystère de son intention de trouver des partenaires financiers pour ces projets gourmands en capitaux. "Nous avons toujours dit que nous étions ouvert à l'idée que d'autres partenaires investissent dans le projet", a indiqué EDF Energy, filiale d'EDF au Royaume-Uni, dans un communiqué, sans confirmer des discussions avec des groupes chinois.
Un futur parc britannique ... très chinois
Le nucléaire britannique risque de devenir très chinois. Ces deux mêmes groupes, CGNPC et SNPTC, mènent en effet des discussions parallèles avec les constructeurs Areva et Westinghouse pour édifier d'autres réacteurs... en Grande-Bretagne. En rachetant la société de projet nucléaire Horizon Nuclear Power que veulent vendre les électriciens allemands RWE et E.ON qui, eux, se retirent du nucléaire. Or, note le Financial Times, un investissement chinois dans un domaine "sensible politiquement" comme le nucléaire, pourrait être "controversé" au Royaume-Uni.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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