Alstom : General Electric promet de créer 1.000 emplois en France

Après une rencontre entre François Hollande et le patron du groupe américain, l'AFP indique que General Electric propose de créer 1.000 emplois en France, s'il parvient à acheter son activité dans l'énergie. Selon l'Elysée, il reste cependant du "travail à accomplir".
General Electric propose plus de 12,35 milliards d'euros pour acquérir la branche énergie d'Alstom. (Photo: Reuters)

S'il parvient à racheter le pôle énergie d'Alstom, General Electric s'est engagé à créer 1.000 emplois en France sur trois ans, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier, à l'issue d'une rencontre entre le patron de l'entreprise américaine, Jeffrey Immelt, et François Hollande.

La même source a précisé qu'il s'agissait de créations "nettes" et d'"emplois industriels" et que cet engagement sera passé en revue par une instance indépendante.

"GE s'engage à faire une évaluation", a-t-elle assuré.

La présidence de la République n'a pas souhaité faire de commentaire sur ce point.

Précisée, améliorée, renforcée

A l'issue de cette rencontre, l'entourage du chef de l'Etat avait affirmé aux agences Reuters et AFP :

"Aujourd'hui, il a été possible de constater que la proposition s'est précisée, s'est améliorée, s'est renforcée, notamment sur l'emploi."

Bien donc, mais peut mieux faire : si Jeff Immelt a bien amélioré son offre, il reste cependant "du travail à accomplir au cours des prochaines semaines", sur l'emploi, la localisation des centres de décision, le nucléaire et les énergies renouvelables, était-il précisé à l'Elysée. Un travail qui se fait "en bonne intelligence", avait souligné l'entourage de François Hollande.

De la promesse aux engagements chiffrés

Le groupe dispose encore de près d'un mois pour revoir son offre ferme de 12,35 milliards d'euros, laquelle expire le 23 juin. Son rival sur ce dossier, l'allemand Siemens, s'est de son côté donné jusqu'au 16 juin pour déposer son offre.

Mardi à l'Assemblée nationale, les patrons des deux groupes se sont succédé pour tenter de rassurer les parlementaires à propos de l'avenir d'Alstom. A cette occasion, Jeffrey Immelt s'était engagé à prendre des "engagements chiffrés" quant à la promesse formulée par la présidente de la filiale française de GE, Clara Gaymard, le 23 mai sur France Info, d'augmenter l'emploi en France si l'achat se concrétise.

GE compte 10.000 employés en France.

 

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Commentaires 17
à écrit le 29/05/2014 à 14:45
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Croyez ce que vous voulez...mais n'oubliez pas l'achat de la SOVAC par GE en France. GE n'a jamais tenu ses promesses en terme d'emploi.

le 31/05/2014 à 21:05
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Alcatel moins Alstom et le tout donné au US .... ce serait si dommage que les US se plante ... Aller Hollande encore un effort il doit bien rester quelque entreprises Française à dépecer ....

à écrit le 29/05/2014 à 10:16
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On ne va donc pas systématiquement chercher les options qui DIMINUENT l'emploi en : -refusant l'offre de GE -arretant le nucléaire -restreignant les crédits de la défense , etc , etc Ou alors ,on est devenu fous.

à écrit le 29/05/2014 à 2:32
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Petits rappels: 1) les promesses n'engagent que ceux qui y croient 2) une entreprise, c'est fait pour gagner de l'argent, pas pour faire du sociaol et 3) certains doivent se souvernir du discours (entre autres) de Mittal quand il a repris les hauts f...

le 29/05/2014 à 10:29
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Pas faux , mais GE a largement demontre qu ils ont une autre facon de faire avec Cfm (ge+Safran), et dans le medical en autres, et en France.

à écrit le 28/05/2014 à 18:17
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Après le cirque d'avant élections on retourne à la solution de base. Les allemands qui n'ont pas les moyens de faire une offre sont dans une situation particulière à arbitrer. Proposer quelque chose revient à essuyer un refus en marquant un point dan...

le 29/05/2014 à 10:20
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ceci me parait une bonne analyse et ce d'autant qu'on peut attendre une réelle création d'emplois en France de la part de GE et une réduction dans le cas de Siemens

à écrit le 28/05/2014 à 14:12
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La collaboration avec GE, ou avec Siemens, c'est comme toujours "donne moi ta montre, j'te dirai l'heure".

à écrit le 28/05/2014 à 12:57
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créer 1000 emplois. sur combien de temps chacun, quel type de contrat. Est-ce que le groupe va en supprimer ailleurs ? y compris en France ? Répéter une annonce n'en fait pas une info.

le 28/05/2014 à 17:57
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1000 emplois ? Mais y'a eu plus de depart que cela de chez Alstom depuis Novembre Dernier.. Donc 1000 ca fait quand meme des chomeurs en plus.

à écrit le 28/05/2014 à 11:33
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Pourquoi ALSTOM a perdu des parts de marché en matière de matériel ferroviaire ? Car la SNCF a pratiquement un monopole en France des achats ferroviaires et une forte influence sur l’univers des infrastructures, des entreprises puissantes du BTP pa...

le 28/05/2014 à 14:11
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Vous nous cassez les pieds, avec votre concurrence. Ce sont les modes idéologiques qui ont conduit à casser la CGE, qui maintenant part par petits bouts. Idem pour Arcelor et Pechiney. Et vous osez venir encore agiter vos slogans dérisoires ?

le 28/05/2014 à 15:03
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La concurrence ou de nouveaux prestataires permettent la diversité et l'innovation. Le monopole c'est un système fermé qui conduit à l'asphyxie. Il n'y a rien d'idéologique. C'est juste un fait. NB: vous pouvez défendre vos idées sans violence. C...

le 28/05/2014 à 17:56
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En france les ingenieurs font des produits. Meme si le client final n'en veut pas. Apres ces meme ingé expliquent que c'est de la faute du client (usager) final qui ne reconnait pas la valeur intraseque du produit ! ahahahahaha

le 28/05/2014 à 17:58
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"Laissons ALSTOM faire ses propres choix car il connait son métier, ses clients, ses concurrents et ses vrais partenaires" Sutout pas malheureux regarde ou en est Alstom maintenant ! Il faut choisir a sa place... sinon c'est la cata.

le 28/05/2014 à 18:01
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c'est la france qui a jeté a la poubelle les consortiums... par les autres qui nous ont obligé. donc faut assumer.. Le principe de conccurence n'a rien a voir.. c'est alstom pas Renault ou PSA. Alstom est une multinational de fonctionnaire pas ...

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