Les temps sont durs pour CGG. Le groupe français de services parapétroliers, qui employait 9.688 personnes dans le monde fin 2013, va supprimer plus de 10% de ses effectifs dans le cadre de l'accélération d'un plan de restructuration après des mauvais résultats au deuxième trimestre.
Ces suppressions de postes se feront par la fermeture de sites opérationnels en Norvège, au Nigéria et au Venezuela. VGG prévoit également de réduire sa flotte de 18 à 13 navires, plus tôt que prévu, et céder son activité contractuelle terrestre en Amérique du Nord à l'entreprises américaine Geokinetics.
Réduction du chiffre d'affaires
"Au vu de la faiblesse des conditions de marché, caractérisées notamment par des incertitudes sur les investissements de nos clients, un allongement des délais dans l'attribution des projets et une pression sur les prix, l'ensemble de l'année restera difficile", a prévenu le directeur général de CGG, Jean-Georges Malcor.
Le groupe a accusé une perte nette de 325 millions de dollars, nettement décevante par rapport aux attentes des analystes, alors qu'il avait dégagé un bénéfice de 36 millions d'euros un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est lui inscrit en baisse de 33% à 689 millions de dollars.
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