General Electric cède 26,5 milliards de dollars d'actifs immobiliers

Le géant américain a annoncé des cessions massives dans l'immobilier afin de financer son recentrage dans ses activités industrielles. Le conglomérat a également annoncé une charge de 16 milliards de dollars au premier trimestre.
Le patrimoine immobilier de GE se compose d'immeubles de bureaux, de centres commerciaux et d'autres bâtiments commerciaux disséminés à travers le monde, notamment en Europe.

Le conglomérat industriel américain General Electric a annoncé vendredi un vaste plan de recentrage sur ses activités industrielles passant notamment par la vente par sa filiale financière, GE Capital, de 26,5 milliards de dollars d'actifs immobiliers.

Le groupe, qui prévoit une charge nette de 16 milliards de dollars au premier trimestre dans le cadre de ce plan de réorganisation, met parallèlement en place un nouveau programme de rachats d'actions pouvant monter jusqu'à 50 milliards de dollars.

"C'est une étape majeure de notre stratégie pour concentrer GE autour de ses avantages compétitifs", a commenté le PDG du groupe Jeff Immelt, en mettant en avant les activités industrielles et technologiques de l'entreprise.

90 milliards de dollars de dividendes?

Le nouveau plan peut "potentiellement permettre aux investisseurs de récupérer plus de 90 milliards de dollars d'ici 2018 en dividendes, rachats d'actions et grâce à Synchrony Exchange", la filiale bancaire du groupe introduite en Bourse en juillet 2014, précise un communiqué.

La vente des actifs immobiliers de GE Capital se justifie par des conditions de marchés particulièrement "favorables" actuellement, souligne le document. Le fonds Blackstone et la banque Wells Fargo vont ainsi acquérir pour quelque 23 milliards de dollars de ces actifs. Environ 4 milliards de dollars d'actifs immobiliers commerciaux seront parallèlement cédés à d'autres acheteurs.

La charge de 16 milliards de dollars ne pèsera pas

GE prévoit qu'en 2017, après la cession de ces biens, environ 90% de ses bénéfices seront générés par ses activités industrielles, contre 58% en 2014.

La charge de 16 milliards de dollars au premier trimestre ne devrait pas peser outre-mesure sur les résultats de l'entreprise, qui anticipe toujours un bénéfice opérationnel par action de 1,10 dollar à 1,20 dollar, ce qui correspond à une croissance "solidement à deux chiffres".

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 10/04/2015 à 16:01
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Voilà qui fait sourire : une charge de 16 milliards qui ne pèse pas trop sur les comptes ! En réalité GE est dans une passe difficile. Il s'est fait dépasser par Berkshire qui lui coupe l'herbe sous les pieds comme "dealmaker" mais encore par des fo...

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