La hausse des tarifs réglementés du gaz au 1er avril avait été révélée par Les Echos début mars. Elle a été confirmée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui en a précisé l'ampleur, jeudi 26 mars.
Pour les foyers se chauffant au gaz, la hausse sera de 0,7%, détaille le régulateur dans un communiqué. Elle sera de 0,2% pour ceux qui n'utilisent le gaz que pour la cuisson, et de 0,4% pour ceux qui en font un double usage cuisson et eau chaude. Ainsi, en moyenne, les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 0,58%.
L'augmentation "répercute l'évolution du coût d'approvisionnement"
Cette augmentation "répercute l'évolution du coût d'approvisionnement de GDF Suez depuis le 1er mars" et "s'inscrit dans un contexte où les livraisons de gaz en provenance des Pays-Bas sont réduites", a expliqué la CRE.Par ailleurs, les incertitudes liées à la crise russo-ukrainienne, et la légère remontée des prix du pétrole en février ont également joué.
Ces tarifs constituent un prix de détail qui n'inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d'approvisionnement de GDF Suez (qui propose également des offres à prix de marché, non encadrées par l'Etat). Ils sont révisés mensuellement. Leur formule de calcul a été modifiée l'été dernier pour renforcer leur indexation sur les prix de marché plutôt que sur l'évolution des cours du pétrole brut.
Les tarifs ont diminué de 6,8% depuis le 1er janvier
Environ 7,1 millions de foyers, sur un total de 10,6 millions d'abonnés au gaz, étaient aux tarifs réglementés au 31 décembre 2014, tandis que 3,4 millions avaient souscrit des offres à prix libres, dites "de marché", chez GDF Suez ou un fournisseur alternatif.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2014, les tarifs ont diminué en moyenne de 6,8%.
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