Pétrole : léger rebond sur les marchés asiatiques

Les cours du pétrole étaient à la hausse en Asie, mercredi 17 février, avant une rencontre des ministres iranien et irakien du Pétrole, et après l'annonce d'un accord entre Ryad et Moscou, les deux plus gros producteurs, sur un gel de leur offre au niveau de janvier.
Les cours de l'or noir ont perdu 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars.

Les annonces de la veille ont provoqué un léger rebond du pétrole sur les marchés asiatiques. Dans les échanges électroniques, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars prenait 18 cents à 29,22 dollars, vers 03h30 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, gagnait quant à lui 33 cents à 32,51 dollars.

Les cours de l'or noir ont perdu 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise, où la consommation s'essouffle.

Gel de la production, oui, mais ...

La pression est accentuée par le retour du brut iranien sur les marchés mondiaux après la levée des sanctions internationales imposées à Téhéran pour ses programmes nucléaires.

Le cours de l'or noir a connu un léger rebond de vendredi à mardi en raison de la préparation des discussions entre producteurs.

Mais la décision prise mardi par l'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela de geler leur production à son niveau de janvier a laissé un goût amer dans la bouche des analystes qui espéraient une réduction de production.

Téhéran, l'obstacle à un accord ?

Le gel au niveau de janvier est conditionné à une mesure similaire des autres grands pays producteurs. Ce qui n'est pas gagné. Quelques heures après la rencontre entre les quatre pays producteurs, l'Iran a fait savoir qu'il ne réduirait pas sa production, mais qu'il était prêt à discuter.

Mercredi, la réunion à Téhéran entre les ministres iranien et irakien -mais aussi vénézuélien- tend à rassurer investisseurs :

"L'Irak et l'Iran sont les deux pays qui vont beaucoup contribuer à la croissance de la production de l'Opep cette année", a cependant observé à Bloomberg TV Richard Gorry, de JBC Energy Asia.

Elle ne les convainc pas pour autant :

"Obtenir d'eux un accord sera très difficile, en ce qui concerne l'Iran notamment", a-t-il ajouté, en référence au fait que Téhéran reprend à peine ses exportations.

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