C'est le rendez-vous européen des acteurs du monde de l'énergie. L'European Utility Week rassemblait à Vienne 400 exposants autour de l'énergie durable. Et cette année, la France était bien représentée. Un pavillon était consacré au savoir-faire à la française, dans le domaine des smart grids.
Laurent Schmitt - chargé de stratégie smart grids chez GE.
"C'est une manière pour nous d'exposer, de montrer à nos clients nos dernières avancées technologiques."
Rémy Garaude-Verdier - coordinateur du projet Grid4EU.
"Ça nous permet de mettre en avant sur nos stands nos réussites, comme NiceGrid, comme Grid4EU."
Michel Bena - directeur smart grids à RTE.
"On a aujourd'hui un pavillon France avec un certain nombre de start-up et il est important pour nous de sponsoriser, d'accompagner les start-up avec qui on travaille sur le territoire français. Montrer à l'ensemble des visiteurs du salon que des solutions misent en commun avec des start-up, ça fonctionne en France."
L'an passé, le Centre commun de recherche a placé la France en tête de file des investissements smart grid en Europe. Dans le domaine des réseaux intelligents, la France a de l'ambition.
Philippe Monloubou - Président du directoire d'ERDF.
"Aujourd'hui, l'association Think Smart Grid estime le marché mondial de l'énergie à 30 milliards d'euros. La France, de par son savoir-faire, ses acteurs - les opérateurs réseaux, les équipementiers, son tissu de PME, ses start-up- peut conquérir 20% de ses parts de marché. C'est-à-dire six milliards d'euros. C'est l'équivalent de 25 000 emplois directs."
A Vienne, les entreprises françaises ont présenté leurs innovations qui dessineront les contours de la ville de demain. Un futur déjà bien présent, à moins d'un mois de la Cop21 qui aura lieu en France.
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