Uber bientôt valorisée 12 milliards de dollars ?

La start-up souhaiterait opérer une levée de fonds de l'ordre de 500 millions de dollars. Elle a déjà levé 400 millions de dollars depuis sa création et est actuellement valorisée 3,5 milliards de dollars.
Mounia Van de Casteele
La très controversée start-up teste UberRush, un service de coursiers. / DR

Uber, la célèbre tout autant que polémique société de service de voitures avec chauffeur disponible sur smartphone, serait en train de sonder des investisseurs, rapporte ce vendredi le Wall Street Journal. Objectif: lever quelque 500 millions de dollars (367 millions d'euros).

Une valorisation à plus de 12 milliards de dollars

Cela pourrait porter la valorisation de la start-up à plus de 12 milliards de dollars (8,8 milliards d'euros), contre 3,5 (2,5 milliards d'euros) aujourd'hui. Ce qui rapprocherait Uber d'un loueur traditionnel comme Hertz Global Holdings, dont la valeur de marché s'établit à 12,8 milliards de dollars (9,4 milliards d'euros).

Parmi les investisseurs approchés figurent BlackRock, leader mondial de la gestion d'actifs, ainsi que les sociétés de capital investissement General Atlantic et Technology Crossover Ventures, précise le quotidien.

Plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires

Populaire auprès des utilisateurs, Uber, dont l'application mobile permet de localiser les véhicules les plus proches pour les réserver, a déjà levé plus de 400 millions de dollars (293 millions d'euros) depuis sa création en 2009, notamment auprès de Google. Forte de son succès, de San Francisco à Shangaï, en passant par Paris, la société a tissé sa toile dans plus de 100 villes dans le monde. Son volume d'affaires aurait dépassé le milliard de dollars, la société prélevant 20% sur chaque course.

Mais la start-up qui a un temps ouvert sa plate-forme aux chauffeurs de taxis, suscitant la colère des grands centraux radios, ne se contente pas de mettre en relations des chauffeurs de VTC et des particuliers.Elle a en effet récemment lancé un service de co-voiturage entre particuliers, qui ne s'inscrit pas tout à fait dans le cadre légal tel que défini actuellement. D'où la nécessité de revoir la réglementation en la matière, estime Uber.

En attendant, l'entreprise est dans le viseur des régulateurs notamment pour des questions d'assurance, et se heurte à la résistance des compagnies de taxis à travers le monde.

Mounia Van de Casteele

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Commentaire 1
à écrit le 24/05/2014 à 23:01
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"Elle a en effet récemment lancé un service de co-voiturage entre particuliers, qui ne s'inscrit pas tout à fait dans le cadre légal tel que défini actuellement. D'où la nécessité de revoir la réglementation en la matière, estime Uber." La phrase ...

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