Les magasins Fly s'apprêtent à un grand démantèlement

Plus de 3.700 emplois sont en jeu. Le groupe Mobilier Européen devrait demander aujourd'hui son placement en redressement judiciaire. A défaut d'avoir trouvé un repreneur global, près de 13 candidats pourraient se partager son réseau de 200 magasins.
Mobilier Européen (Fly, Atlas, Crozatier) est la quatrième société d'ameublement de France.

Mobilier européen se prépare à un grand démantèlement. Le numéro 4 français de l'ameublement (Fly, Crozatier, Atlas) détenu par les frères Rapp a annoncé qu'il demanderait mercredi son placement en redressement judiciaire au tribunal de commerce de Mulhouse.

Le groupe faisait, depuis juin, l'objet d'une procédure de sauvegarde qu'il comptait mettre à profit pour trouver des partenaires et éventuels repreneurs pour ses marques et magasins. Sauf que personne n'a manifesté d'intérêt pour une reprise globale.

"Sur les 101 magasins que nous exploitons en propre en France, 57 font l'objet d'une ou plusieurs offres. Ils représentent 1.211 salariés. Pour 44 magasins, il n'y a pas de proposition. Enfin, il y aurait une solution pour nos 98 magasins franchisés", a indiqué le coprésident Philippe Rapp, aux Dernières nouvelles d'Alsace.

Le démantèlement en marche

13 sociétés ont toutefois indiqué qu'elles étaient intéressées pour reprendre une partie du réseau de 200 magasins de Mobilier européen. En décembre dernier, le groupe avait déjà vendu ses 19 magasins suisses à Conforama.

Le groupe alsacien compte 2.147 salariés et les magasins franchisés, 1.600 personnes. Il a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 744 millions d'euros.

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Commentaires 3
à écrit le 17/09/2014 à 21:30
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Quand on a déjà pas un rond pour acheter un dentier on en a pas pour acheter des meubles. De toute façon c'est de la daube.

à écrit le 17/09/2014 à 18:33
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Pour le redressement judiciaire, il y aussi la sncm... y a demander une subvention, comme altom, encore un succès de vente à l'étranger! Plus y a de déficit, plus y a de relance... le principe est faux: plus y a de déficit, plus y a de chômeurs et m...

à écrit le 17/09/2014 à 13:27
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faut dire que lorsqu'on a un dentier on a plus les moyens d'acheter des meubles et ce n'est pas une nécessité de payer trois fois le prix chez ces marques des freres rapp tout

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