Grenoble, ville numéro un du cyber-achat. Du moins, selon le classement réalisé par la société de programmation publicitaire myThings. Les Grenoblois dépensent en moyenne 229 euros par transaction réalisée via un ordinateur d'après cette étude portant sur les dépenses réalisée en octobre 2014 dans les plus grandes villes françaises.
Vient ensuite Nice, avec 143 euros de dépense moyenne, puis Paris (135 euros par panier). Les Parisiens dépensent 1,5 fois plus en moyenne par achat en ligne que les Bordelais, en queue de classement. A titre de comparaison, la moyenne nationale avoisine les 120 euros.
"Le maillage de commerces de proximité et les transports en commun sont beaucoup moins denses en province qu'à Paris", constate Eric Gueilhers directeur opérationnel de myThings en France. Comme "il est plus difficile dans les premiers de se déplacer pour aller en magasin et que dans le même temps, les freins à l'achat en ligne ont été considérablement levés", cela expliquerait cette différence qui porte sur les valeurs moyenne et non pas sur les volumes.
A Clermont-Ferrand, les consommateurs dépensent plus sur leurs mobiles
L'entreprise a également évalué les achats réalisés sur appareils mobiles. Cette fois, ce sont les Clermontois qui se montrent les plus prodigues sur ce canal de vente, avec 219 euros dépensés en moyenne par achat sur smartphone ou tablette. Les habitants de Clermont-Ferrand y dépensent d'ailleurs plus que sur un ordinateurs (112 euros).
A Nice, on est apparemment très confiant dans l'e-commerce sous toutes ses formes: car, pour les dépenses sur mobile, les habitants de la capitale des Alpes-Maritimes se classent également en deuxième position, avec 166 euros par achat. Les Lyonnais, eux, occupent la troisième place du podium (129 euros), tandis que les Parisiens sont 5e avec 126 euros dépensés par commande sur mobile.
En moyenne, les dépenses sur smartphone seraient inférieures de 25% à celles sur ordinateurs ou tablettes (qui sont à peu près équivalentes). Mais dans la pratique, les sites marchands sont de plus en plus consultés sur des écrans mobiles de petite taille, avant une éventuelle transaction terminée sur un ordinateur ou une tablette.
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