La maison-mère de 3Suisses se réorganise de fond en comble

Le Groupe 3SI vend ses activités e-commerce en France, Belgique et Allemagne notamment. Cela entraînera 90 suppressions de postes dans l'Hexagone.
L'entreprise du Nord avait tenté de se donner un coup de jeune, en testant, entre autres une forme de publicité innovante sur les plateformes en ligne et en abandonnant son "gros catalogue.

Important chamboulement en vue chez le Groupe 3SI. La société a annoncé une restructuration drastique: elle va mettre en vente toutes ses activités e-commerce en France, Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche et République tchèque, d'après un communiqué publié vendredi 25 mars. Le Groupe 3SI dit ainsi suivre ses "nouvelles orientations stratégiques de concentration sur des activités de service en forte croissance". Il va ainsi se concentrer sur les services aux entreprises de commerce en ligne (il se revendique d'ailleurs opérateur privé numéro 1 de services au e-commerce en France).

Il devrait supprimer 80 à 90 postes du côté de 3Suisses, basé à Croix, selon La Voix du Nord. Le groupe compte créer une structure englobant les sociétés 3Suisses France et 3 Suisses Belgium.

"Cette nouvelle structure serait animée par une quarantaine de collaborateurs."

La société 3Suisses France emploie actuellement 147 personnes, dont 135 pour la seule activité de vente à distance, rappelle La Voix du Nord. C'est cette nouvelle structure qui "serait mise en vente" par la suite, explique le Groupe 3SI.

La chute d'un pionnier de la vente à distance

Pour rappel, comme La Redoute, 3Suisses est un pionnier de la vente à distance. La société avait créé un site Internet en 1995. Mais face aux géants Amazon, eBay ou d'autres acteurs plus spécialisés comme Zalando, leur modèle, tout comme celui de la vente à distance "historique", n'a pas tenu le choc. La Voix du Nord rappelle que la société a perdu 650 millions d'euros depuis 2009, année d'un plan social de grande ampleur.

L'entreprise du Nord avait tenté de se donner un coup de jeune en 2014, en testant, entre autres une forme de publicité innovante sur les plateformes en ligne et en abandonnant son "gros catalogue". Mais selon le quotidien régional, l'Allemand Otto, actionnaire principal, s'est lassé "lassé de mettre au pot pour moderniser la société".

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Commentaire 1
à écrit le 25/03/2016 à 21:25
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toujours des destructions d, emplois , robotisation nouvelle technologie nos actionnaires qui profitent le chomage risque pas de baisser !!!!!! droite ou gauche pareil

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