Net-a-Porter, la star du luxe en ligne à nouveau visée par des rumeurs

La plateforme de vente en ligne de vêtements et accessoires de luxe, propriété du groupe suisse Richemont serait convoitée par le géant américain Amazon d'après la presse anglo-saxone. Portrait express d'une enseigne qui est parvenue à se frayer un chemin dans le monde du luxe.
La page d'accueil de Net-a-porter reprend les codes des magazines de mode.
La page d'accueil de Net-a-porter reprend les codes des magazines de mode. (Crédits : DR)

Si elle se réalisait, ce serait la plus grosse acquisition de son histoire. Amazon serait-il vraiment prêt à débourser 2 milliards d'euros pour s'offrir Net-a-Porter? C'est en tout cas ce qu'affirment le média spécialisé Women's wear daily et le magazine Forbes depuis jeudi 26 mars.

Une valeur quintuplée en 5 ans?

Le groupe suisse Richemont a acheté en 2010 la totalité des parts de ce portail de vente en ligne de marques de luxe créé dix ans plus tôt par l'anglo-américaine Natalie Massenet. Par cette transaction, Net-a-Porter est alors valorisé 350 millions de livres (soit 390 millions d'euros de l'époque). Au passage, l'ancienne rédactrice de mode et ex-femme du banquier d'investissement français Arnaud Massenet empoche 70 millions d'euros.

L'enseigne en ligne a su convaincre des griffes telles que Balenciaga, Fendi, Gucci ou encore Lanvin. Depuis son acquisition par Richemont, elle a lancé d'autres sites, dont Mr Porter, destiné aux hommes.

>> Les marques de luxe cèdent (discrètement) aux sirènes de la vente en ligne

Déjà d'autres rumeurs par le passé

Des rumeurs de mise ne vente ont également circulé avant d'être démenties en 2013 par Richemont qui, dérogeant à son habitude de "ne pas commenter les rumeurs de marché", indiquait le 10 octobre de cette année que "le groupe Net-a-Porter [n'était] pas à vendre." Fin 2014, l'agence Bloomberg indiquait que Richemont préparait un dossier d'introduction en Bourse pour Net-à-Porter. Bruit qui avait fait bondir l'action du groupe suisse de 2,7%.

Pour l'heure, la direction de Net-a-Porter a indiqué à La Tribune qu'elle ne souhaitait pas faire de commentaire. De même Amazon de son côté indique "ne pas avoir de confirmation à apporter concernant" cet éventuel achat, selon une porte-parole. Celui-ci serait "peu probable" selon d'autres sources internes. Des porte-paroles de Richemont étaient quant à eux injoignables.

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