Un e-commerçant sur deux prévoit d'embaucher en 2015

Relativement confiants dans la conjoncture économique cette année, les professionnels de la vente en ligne, sont également légèrement plus nombreux que l’an dernier à anticiper des embauches.
Pour l'année à venir, le marché du e-commerce pourrait pourtant dépasser les 62 milliards d'euros.

En 2015, « seuls » 48% des distributeurs présents en ligne - qu'ils disposent ou non d'un réseau physique - prévoient d'embaucher, selon un sondage de la Fédération e-commerce et vente à distance diffusé à l'occasion du salon e-commerce One to one.

Ils étaient 47% l'an dernier a avoir effectivement embauché, période pendant laquelle les recettes totales du secteur ont battu un nouveau record et atteint 57 milliards d'euros. Ils avaient débuté l'année de façon moins "optimistes", note Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, puisque "40% tablaient sur des embauches".


>> Lire aussi : L'e-commerce créé-t-il toujours autant de nouveaux emplois ?

Pour l'année à venir, le marché pourrait pourtant dépasser les 62 milliards d'euros. Globalement, plus de 8 cybermarchands interrogés sur 10 se déclarent au moins aussi confiants pour l'année à venir qu'en 2014. Ils sont à peu près aussi nombreux à anticiper une hausse de leur chiffre d'affaires.

Maturité du marché

Cependant, à mesure que les consommateurs s'habituent aux nouveaux modèles de distribution en ligne, certaines entreprises ou services disparaissent quand d'autres fusionnent. Plus des trois quarts des dirigeants sondés prévoient également la poursuite « de mouvements » dans le secteur qu'il s'agisse de fermetures de site ou bien des mouvement de concentration. A noter : dans le premier cas, le nombre de créations de site reste supérieur aux suppressions, avec 20.000 créations nettes l'an dernier. La possibilité de levées de fonds importantes ou l'émergence de nouveaux « champions » divise par ailleurs les sondés.

Plus de la moitié des entrepreneurs fondent déjà leur stratégie sur un développement international et 14% compte le faire. Les « pure-players », uniquement présents en ligne, ont tendance à réaliser cette expansion depuis la France, ce qui serait de nature à soutenir l'emploi localement. Tandis que les distributeurs disposant d'un réseau physique se reposent davantage sur des acteurs dans les pays où ils souhaitent investir. Leurs territoires privilégiés : la Belgique remporte encore la majorité des suffrages suivie de l'Espagne puis de l'Allemagne et du Royaume-Uni ex aequo.

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Commentaires 5
à écrit le 19/03/2015 à 16:57
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Pour un emploi créé dans l' e commerce combien de supprimés dans le commerce traditionnel et combien d'impôt en plus pour le Luxembourg et en moins pour la France! Faut-il se réjouir de ce type d'annonce?

à écrit le 19/03/2015 à 12:03
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Reste un sur deux qui ne prévoit pas d'embaucher !! Au fait, combien prévoit de ne pas payer de taxes et impôts en France ???

à écrit le 19/03/2015 à 10:12
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Simple transfert d'embauche!

à écrit le 19/03/2015 à 10:06
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Certaines activités PEUVENT être dématérialisées... d'autres non ! Exemple : la loi Macon souhaite développer les leçons de conduite automobile... via internet ! LE code, ok (Existe-t-il encore une seule auto-école en France qui ne propose pas les c...

à écrit le 19/03/2015 à 9:48
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De toutes façons, pour promouvoir leur activité dans le cadre d'un lobbying, ils ne diront jamais l'inverse !!! (pas plus qu'ils ne mentionneront le nombre de destruction d'emploi ailleurs, engendré par leur activité !)

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