L'économie collaborative, un "atout de taille" pour le tourisme

Selon l'Institut Montaigne, l'économie collaborative, de type Airbnb ou Blablacar, est un levier pour "restaurer la compétitivité internationale de la France" en matière de tourisme. Un secteur qui doit faire "sa révolution digitale".
L'économie du partage - d'Airbnb à HomeAway en passant par Blablacar et Uber - doit être reconnue comme "un atout de taille", avec ses nouveaux usages "désormais ancrés dans les habitudes des voyageurs, français comme internationaux", selon l'Institut Montaigne.

Encore un rapport en faveur de l'économie du partage. L'Institut Montaigne estime en effet que l'économie collaborative, de type Airbnb ou Blablacar, doit être reconnue comme "un atout de taille" pour le tourisme en France, dans le cadre de dix propositions publiées vendredi prônant une révolution numérique.

"Les attentats tragiques de 2015-2016 (Bataclan, Bruxelles, Normandie, Nice) ont profondément marqué la France", et "combinés aux effets des intempéries et des mouvements sociaux du printemps 2016, ont eu un impact dramatique sur l'économie du tourisme", souligne le rapport. L'an dernier, Paris et sa région ont ainsi perdu 1,5 million de touristes et ses arrivées hôtelières ont enregistré une chute de 8,8% s'agissant de la clientèle étrangère.

Une crise structurelle

L'institut d'orientation libérale estime que "cette crise n'est pas seulement conjoncturelle mais aussi structurelle", et que d'autres destinations concurrentes, "pourtant moins dotées en atouts naturels" que l'Hexagone, "se sont structurées et lancées dans une démarche agressive de conquête de parts de marché".

Dans le but de "restaurer la compétitivité internationale" de la France, dix propositions sont adressées aux pouvoirs publics et aux professionnels, basées sur le principe que le tourisme hexagonal doit faire "sa révolution digitale".

De nouveaux usages

L'économie du partage - d'Airbnb à HomeAway en passant par Blablacar et Uber - doit être reconnue comme "un atout de taille", avec ses nouveaux usages "désormais ancrés dans les habitudes des voyageurs, français comme internationaux", selon l'Institut Montaigne.

Cette économie permet "de proposer des offres plus adaptées aux besoins spécifiques de certains segments de clients" et "d'ouvrir des capacités supplémentaires dans des zones tendues et des territoires sous-exploités", ajoute le rapport. L'institut préconise ainsi de "veiller à ce que toute réglementation nouvelle préserve et garantisse la simplicité d'usage de l'hébergement occasionnel entre particuliers".

Il prône aussi l'intégration "dans la statistique nationale" de "tous les aspects de la nouvelle économie, dont les nuitées en location touristique de courte-durée via plateformes, les déplacements en covoiturage et la restauration entre particuliers", ce qui n'est pas le cas actuellement.

Concernant l'hôtellerie-restauration "classique", il faut également "veiller à la simplicité et à l'utilité de toute réglementation future", car la réglementation qui pèse sur ces acteurs "est particulièrement contraignante", selon l'Institut Montaigne.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 17/03/2017 à 21:53
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Bien entendu que toutes les initiatives de type Airbnb qui rapportent sont les bienvenues..encore faut-il que les opérateurs paient des taxes et impôts comme tout exploitant d'entreprise :-)

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