Comment Guillaume Pepy veut préparer la SNCF à la concurrence

Guillaume Pepy a été reconduit mercredi en Conseil des ministres au poste de président de la SNCF. Son second mandat s'achèvera en 2018, soit un an avant la fin théorique du monopole de la compagnie sur le marché français du transport ferroviaire de voyageurs. La société s'apprête à affronter la concurrence, tandis que le gouvernement prépare une lourde réforme pour rattacher la gestion du réseau ferré à la SNCF. Et une nouvelle convention collective pour l'ensemble du secteur ferroviaire doit être négociée.

À 54 ans, Guillaume Pepy vient d'être officiellement reconduit ce mardi à la tête de la SNCF pour un second mandat de cinq ans (2013-2018). Un choix qui a fait l'unanimité auprès des sénateurs et des députés qui l'ont auditionné ce mardi. Non seulement parce qu'il a bien su piloter la compagnie ferroviaire pendant les cinq ans de crise qui ont accompagné son précédent mandat, mais aussi parce qu'il possède une connaissance intime de l'entreprise. Et pour cause. Il lui a déjà consacré dix-sept ans de sa vie dont dix comme directeur général, et cinq comme président. Au vu des défis à relever, cette expérience est un atout de poids.
« Sa tâche ne va pas être facile. Guillaume Pepy tient sa maison. Tout autre choix aurait retardé de deux ans la réforme du secteur ferroviaire que prépare le gouvernement », assure un professionnel du secteur. 

Sa feuille de route n'est pas encore finalisée. Mais l'objectif est très clair : Guillaume Pepy doit préparer la SNCF à l'ouverture à la concurrence du marché du transport ferroviaire de passagers français à partir de 2019. "C'est un mandat de préparation (à l'ouverture du marché, ndrl) pour que la SNCF soit en mesure de l'affronter et non pas de vivre un choc", a déclaré Guillaume Pepy mardi devant les députés.  Après l'ouverture du marché intérieur de fret en 2006 et celle du transport international de voyageurs à la fin 2009, il s'agira du dernier volet de la libéralisation du secteur en Europe. En janvier dernier, la Commission européenne a en effet proposé d'« ouvrir, à partir de décembre 2019, toutes les lignes nationales de transport de voyageurs aux nouveaux entrants et prestataires de services ». C'est le point central du « quatrième paquet ferroviaire », un ensemble de mesures destinées « à améliorer la qualité des services ferroviaires en Europe et à diversifier l'offre ».

La Deutsche Bahn veut en découdre

Conséquences : sur les liaisons régionales, interrégionales et à grande vitesse, le monopole de la SNCF tombera à la fin de la décennie. Voire avant. Car techniquement le calendrier peut être anticipé. Comme l'explique Jean-Pierre Audoux, le délégué général de la Fédération des industries ferroviaires (FIF), une fois le quatrième paquet ferroviare (à savoir les modifications apportées à la directive 2012/34 et au règlement OSP 1370/2007) approuvé, la directive devra être transposée en droit national. Dès lors, la concurrence sera actée "de jure". Ce sera au gouvernement français de décider du calendrier. Il risque d'être confronté à de fortes pressions. « Avec les fortes ambitions de la Deutsche Bahn, il ne faut pas exclure une pression de l'Allemagne pour une ouverture à l'horizon 2015 », explique un expert proche du dossier à Bruxelles. Un calendrier envisagé par le gouvernement Fillon, lequel n'excluait pas d'abolir le monopole de la SNCF plus rapidement avec une ouverture des marchés des trains d'équilibre du territoire (TET) en 2014, et celle des TER en 2015. Un scénario que balaie le gouvernement actuel, qui campe sur 2019.
« L'exemple du fret nous montre qu'un opérateur non préparé à la concurrence se retrouve fragilisé. Nous voulons au contraire renforcer la SNCF pour la préparer à affronter la concurrence », explique le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Depuis l'ouverture du marché du fret en 2006, les nouveaux entrants ont raflé près de 30% du marché français, dont 20% pour Euro Cargo Rail, une filiale de la Deutsche Bahn. Fret SNCF, qui n'allait déjà pas bien, continue de prendre l'eau, malgré la succession des plans de restructuration. Fret SNCF a consommé 2,9 milliards d'euros de cash! Son redressement restera bien entendu un défi à relever pour Guillaume Pepy. "Nous n'avons pas réussi à créer les conditions d'un développement du fret ferroviaire", admet le président de la SNCF, qui milite pour "une complémentarité avec la route". 

Baisser les coûts pour baisser les prix

Pour éviter les mêmes déconvenues dans le transport de passagers, la SNCF doit être en mesure d'affronter la concurrence en étant compétitive et en ayant amélioré sa qualité de services. Autrement dit, une recette simple, du moins sur le papier : « Il faut faire mieux et moins cher », explique un directeur de la SNCF. "Il faut baisser nos coûts pourt baisser nos prix", confirme Guillaume Pepy. Ce dernier prépare donc « un programme structurant de la performance industrielle » pour les années 2014-2018 qui sera présenté en juin ou en juillet prochains en conseil d'administration. Ce plan reprendra le programme budgétaire en cours, qui vise à réaliser environ 150 millions d'économies en 2013 et 700 millions d'ici à 2015 sur quatre postes de dépenses (immobilier, systèmes d'information, achats, frais généraux). « Nous y ajouterons des efforts industriels sur nos principaux métiers », précise Guillaume Pepy, sans "impact sur la qualité de services". Sur la durée de son prochain mandat, il vise de faire grimper "la marge opératonnelle de 9,5% à 10,5-11%, soit un gain de de 1 à 1,5 milliard d'euros à l'horizon 2020". Un point de marge qui permettra de réduire la dette à 5,5-6 milliards d'euros, contre plus de 7 milliards aujourd'hui. 

"Pas de dumping social"
Mais au-delà de ses propres efforts, l'opérateur ferroviaire doit pouvoir bénéficier de la réforme du secteur, qui fera l'objet d'une loi cette année. À la fois pour améliorer la qualité du service grâce à une modernisation du réseau ferré, mais aussi pour limiter les écarts de coûts avec les nouveaux entrants. L'un des volets essentiels de cette loi sera en effet de définir un nouveau cadre social pour l'ensemble du secteur. Même si la loi de 1940 qui régit le transport ferroviaire sera modifiée, le statut des cheminots sera conservé.
Suivra l'élaboration d'une convention collective pour l'ensemble du secteur ferroviaire au sein de l'Union des transports publics (UTP), qui sera retranscrite ensuite au sein de la SNCF par des accords d'entreprises. « L'ensemble des entreprises ferroviaires vont essayer de mettre en place un cadre social harmonisé », explique Michel Bleitrach, le président de l'UTP, qui souhaite préserver les spécificités de chaque grand métier - fret, gestionnaire d'infrastructures et voyageurs -, dans la mesure où les conditions de travail peuvent différer de beaucoup. Pour autant, pas de risque de retrouver dans le ferroviaire les écarts observés dans le transport maritime ou aérien. « Pas de dumping social », martèlent le gouvernement et les syndicats de la SNCF qui veulent une harmonisation vers le haut. Notamment pour tout ce qui touche à l'organisation du travail (nombre de jours de repos, amplitude du temps de travail, temps de travail effectif, etc.).Néanmoins, « le niveau conventionnel ne sera pas au niveau de celui de la SNCF aujourd'hui. Mais il devra être proche, sinon cela risque de provoquer des remous, prévient André Milan, secrétaire général de la CFDT Transports Environnement. L'objectif est d'éviter les distorsions de concurrence ».Ce chantier, qui devrait bien durer deux ans après la promulgation de la loi, est de fait crucial pour la compétitivité future de la SNCF. Car derrière les conditions de travail se jouent évidemment les futurs éventuels écarts de productivité avec les concurrents. La tâche de Guillaume Pepy s'annonce délicate. Car même en cas d'harmonisation vers le haut, il devra desserrer le carcan social de la SNCF sans mettre le feu aux poudres. "J'ai confiance dans la capacité des partenaires sociaux à négocier une convention collective", a déclaré Guillaume Pepy.

Le retour à un système intégré de gouvernance

L'autre grand volet de cette réforme est ailleurs. Dans une meilleure organisation du système ferroviaire qui doit conduire à une amélioration de la qualité de services. « Il faut que les trains soient à l'heure! », résume-t-on à la SNCF. Pourtant, ce n'est pas si évident : le réseau ferroviaire français est à bout de souffle. Or, pour parvenir à cette efficacité opérationnelle, une importante modernisation est incontournable.
Grâce à un investissement de 1,7 milliard d'euros par an entre 2007 et 2012, le Réseau ferré de France (RFF) a réussi à ralentir le vieillissement du réseau. Pour autant, le problème reste entier. Aujourd'hui, plus de 1000 chantiers sont en cours, dont quatre lignes à grande vitesse. Deux fois plus qu'il y a dix ans. Et ce niveau ne devrait pas bouger jusqu'en 2018-2020. En octobre dernier, l'État voulait faire passer l'enveloppe d'investissement à 2 milliards d'euros par an. Reste à voir si ce montant résistera aux coupes budgétaires.
En attendant, RFF doit remettre en avril au ministère des Transports un plan de modernisation du réseau pour définir notamment un système de pilotage de l'infrastructure censé apporter des gains de productivité. C'est donc pour gagner en efficacité que la loi sur le ferroviaire va modifier la gouvernance du secteur en créant un gestionnaire d'infrastructures unifié rattaché à la SNCF et qui regroupera RFF, la direction de la circulation ferroviaire et les cheminots de la SNCF chargés de l'entretien des voies. Un ensemble qui regroupera 50 000 salariés. Ce système intégré mettra donc fin au schéma mis en place en 1997 avec la création de RFF comme responsable du réseau ferré à la place de la SNCF, mais dont la gestion de l'infrastructure opérationnelle était confiée à la SNCF (dans sa branche SNCF Infra).Il faut dire que cette gouvernance bicéphale de l'infrastructure s'est soldée par une multiplication des doublons, des services non coordonnés. Bref, par un système déficient et coûteux. La dette du ferroviaire français s'élève à près de 40 milliards d'euros aujourd'hui (32 milliards pour RFF et 7 milliards pour la SNCF) et se creuse chaque année de 1,5 milliard. Résultat. « Il manque 5 milliards d'euros par an au secteur ferroviaire français, il faudra donc les trouver. Cela viendra d'un meilleur système, plus intégré », assure-t-on à la SNCF où, sous l'impulsion de Guillaume Pepy, on a poussé cette évolution. "Cette unification du gestionnaire d'infrastructures peut générer des gains de 1 à 2% de productivité. Sur un capital de 100 milliards d'euros (pour moitié à RFF, pour l'autre à la SNCF), le gain est de 1 à 2 milliards", a expliqué Guilluame Pepy.

Les concurrent ne gagneront que 15% du marché maximum?
Pour autant, la France devra mettre en place les garde-fous nécessaires pour que ce gestionnaire d'infrastructures, rattaché à la SNCF, soit eurocompatible et garantisse un traitement équitable aux nouveaux entrants. « J'attends de voir », explique Albert Alday, le directeur général de Thello, la seule entreprise privée française à s'être lancée sur le transport international de voyageurs.
Reste LA question. Le marché intérieur français va-t-il réellement s'ouvrir? Le ticket d'entrée est en effet très élevé. « Le ferroviaire est un métier à très forte intensité capitalistique et à faibles marges qui n'attire pas facilement beaucoup de monde, explique Michel Bleitrach. Si les nouveaux entrants prennent à terme 15% du marché, ce serait déjà, à mon sens, une vraie performance », ajoute-t-il. Une chose est sûre : la Deutsche Bahn entend bien débouler en France. Et ce, sur tous les segments de marché. S'il ne fait pas de doute que la SNCF sera concurrencée sur quelques lignes à grande vitesse, c'est sur le transport public régional que la bataille s'annonce la plus forte. Autorités organisatrices de transport depuis 2002, les régions auront en effet la possibilité de confier ce service public à tout autre opérateur que la SNCF. Toutefois, les régions s'interrogent. Vaudra-t-il mieux une ouverture en « open access » très compliquée, mais moins coûteuse, ou une délégation de service public, plus onéreuse mais plus simple à mettre en place en raison de l'expérience des négociations avec la SNCF? Bref, elles mettent en balance le coût de la mise en appel d'offres et le retour en termes de qualité de services. Sur cette question, Bruxelles a une réponse : « Sur certains marchés libéralisés, l'attribution par appel d'ores des contrats de service public s'est traduite par des économies de l'ordre de 20% à 30% à niveau de services égal. » Un argument de poids à l'heure de la rigueur budgétaire. Guillaume Pepy est prévenu. À lui de jouer.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 60
à écrit le 20/03/2013 à 19:27
Signaler
Concurrence ou Pas, il y 3 mois Avion Paris Biarritz moins cher que le TGV en réservant 35 jours avant le départ , y a quand même un petit Bug !! Soit ils font un max de pognon , soit les employés sont trop payés, ou peut être les deux ? Le différent...

le 12/12/2013 à 11:41
Signaler
Tout à fait daccord.

à écrit le 20/03/2013 à 16:57
Signaler
Ca me fait bien rire la comparaison SNCF-CFF. Vous connaissez la salaire d'un conducteur de train suisse ? Et le montant de sa pension une fois en retraite ? Et puis pour ceux qui veulent voyager à l'heure exacte, dans le confort pullman des années ...

le 20/03/2013 à 18:44
Signaler
Rapport au personnel en service aux guichets ou dans les trains,ça va...Mais question état du matériel,c'est très relatif...notamment dans les trains de nuit ou les TER,dans lesquels il est courant de voir 1 cabine de toilettes/2 condamnée...En Suiss...

le 22/10/2015 à 23:36
Signaler
Les nuits d'hiver sans vent nous mangerons des repas froids et coucouche de très bonne heure avec une grosse couette. là nous allons préserver la planète.

à écrit le 20/03/2013 à 16:13
Signaler
Et comme disait krasu.. "la grève"!

le 20/03/2013 à 18:46
Signaler
Les grèves d'usagers,ça existe aussi...!!

à écrit le 20/03/2013 à 15:48
Signaler
Elle va tuer la SNCF la Deutsche Deutsche... ...Bahn !

à écrit le 20/03/2013 à 15:19
Signaler
à lire les commentaires ci-dessous vaut mieux que la SNCF disparaissent pour laisser la place à des entreprises privés ferroviaires plus performantes tant en ponctualité que qualité de service et tant mieux pour l'usager.

le 20/03/2013 à 15:30
Signaler
" entreprises privés ferroviaires plus performantes tant en ponctualité que qualité de service " demandez aux anglais, précurseurs en la matière, Je ne crois pas qu'ils soient d'accord avec vous, et ils ont payé pour avoir un avis. Laustralien 22 ci ...

le 20/03/2013 à 16:35
Signaler
Ah, l'Angleterre, tarte à la crème et argument éculé des tenants de l'entreprise publique. Il y a pourtant bien d'autres pays où les trains circulent mieux qu'en France, et pour bien moins cher !

le 20/03/2013 à 16:56
Signaler
Des noms et des entreprises privées ..?

le 20/03/2013 à 17:12
Signaler
La mise à la concurrence va disperser les lignes à desservir entre plusieurs opérateurs, dont le 1er but sera d'exploiter en fonction des intérêts qu'y trouvera chaque opérateur de transport. ..Et ça ne correspondra pas forcément avec les "intérêts" ...

le 20/03/2013 à 19:57
Signaler
Bravo à tous ceux qui méprisent la SNCF, je voyage beaucoup et je peux vous dire que c'est peut être pas les meilleurs mais c'est pas non plus les plus mauvais. En tous les cas je connais pas une seule entreprise de transport y compris dans le mariti...

à écrit le 20/03/2013 à 13:58
Signaler
Avec un cadre social harmonisé empéchant le dumping social (ce qu'espérait de nombreuses sociétés privées) il va être beaucoup plus diffcile à ces sociétés de s'implanter sur le marché français. Faire baisser les coûts de 15 à 20% sans pouvoir jouer ...

le 20/03/2013 à 16:33
Signaler
Je ne suis pas sur que les entreprises privées adoptent le régime de retraite des cheminots. Ce régime spécial coûte au contribuable la bagatelle de 2 milliards d'euros par an, et je ne vois pas ds fonds publics alimenter un "privilège" dans un secte...

à écrit le 20/03/2013 à 13:53
Signaler
Vous avez vu les tarifs sncf ? Et les durees en heures ? Bordeaux Lyon 150 euros 6 heures parfois 13 heures de trajet ? Brest Strasbourg 150 euros 10 heures de trajet ? L avion est plus rapide et moins cher.

à écrit le 20/03/2013 à 13:34
Signaler
Tant que le gouvernement n'aura pas la force de revoir en profondeur le modèle "social ferrovière" et tous ses avantages, la SNCF ne sera pas compétitive face aux concurrents. Cet article nous montre que c'est seulement maintenant que la SNCF va comm...

à écrit le 20/03/2013 à 13:31
Signaler
il parle de la concurrence entre sud rail et la cgt ?

le 20/03/2013 à 19:20
Signaler
Haha c'est bien ça en effet, ce sont eux les patrons :)

à écrit le 20/03/2013 à 12:22
Signaler
Avant toute chose, commençons donc par virer Pepy et son collègue de la RATP. Cela ira mieux pour le service public. Cet homme a fait la preuve de son incompétence. Dommage que Gallois ait quitté l'entreprise !

à écrit le 20/03/2013 à 12:14
Signaler
On se demande ce qu'il a fait lors de son précédent mandat s'il en est là. Et comme de bien entendu il est reconduit "à l'unanimité"...

le 20/03/2013 à 14:37
Signaler
en fait il vous attendait, mais vous n'êtes pas venu, alors ...

à écrit le 20/03/2013 à 12:10
Signaler
nous oublions de dire que le réseau tgv (siemens) est un des meilleur du secteur 'comme leur autonomie en électricité

le 20/03/2013 à 15:26
Signaler
En effet c'est le meilleur, et c'est le seul en Europe à s'être planté et plié en accordéon sur un poteau en béton !!! nous ne l'oublions pas, même s'il marche à l'électricité ...

à écrit le 20/03/2013 à 12:10
Signaler
Le chemin de fer n'a jamais mieux fonctionné que quand il s'agisait d'une priorité de sécurite nationale! Maintenant il ne s'agit que de retour sur investissement c'est a dire le casino!

à écrit le 20/03/2013 à 11:52
Signaler
La répartition des tâches va biaiser profondément le marché. Car en gérant les infrastructrues, c'est la SNCF qui attribuera les créneaux. On voit mal comment elle respectera la concurrence. Quand on sait que Fret-SNCF a surpayé des créneaux pour des...

à écrit le 20/03/2013 à 11:33
Signaler
La meilleure solution c' est une privatisation totale de cet engin ingérable que représente la S.N.C.F et rapidement.

le 20/03/2013 à 14:39
Signaler
Et on en arrivera rapidement au modèle mondialement reconnu des chemins de fers anglais, bien privatisés et depuis longtemps

à écrit le 20/03/2013 à 11:29
Signaler
les cheminots vont commencer à travailler.

à écrit le 20/03/2013 à 11:25
Signaler
Vu les services de plus en plus dégradés fournis par la SNCF (clients considérés comme du bétail, retards, suppression de certaines liaisons, impossibilité de joindre sa gare au téléphone, site SNCF déplorable et obsolète, jungle tarifaire, matériel ...

le 20/03/2013 à 12:06
Signaler
Bien que cette dégradation est justement mise en place pour faciliter la privatisation et la concurrence ne donnera pas l'amélioration escompté....

à écrit le 20/03/2013 à 11:10
Signaler
A voir la concurrence féroce qui existe dans le secteur aérien,il y a du souci à se faire pour l'avenir du rail en Europe...en dehors du TGV,qui a tout encore à faire côté Est,vers Mos cou,la façade Pacifique...Et alors que l'état des chemins de fer ...

à écrit le 20/03/2013 à 10:48
Signaler
"abolir le monopole de la SNCF plus rapidement avec une ouverture des marchés des trains en 2014, et celle des TER en 2015" OUI AU PLUS VITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

à écrit le 20/03/2013 à 10:47
Signaler
j'ai pris le tarin SNCF pour la dernière fois en 92 UN TGV dont j'avais a payer un supplément pour ne pas avoir respecter l'horaire a 3minutes prés loin de la cette préoccupation a l?époque avec LA GRANDE VADROUILLE mon ami de STUGGART me dis que ...

le 20/03/2013 à 14:35
Signaler
C'est vrai que pour aller de Stuttgart à Madrid en train il vaut mieux éviter la France !!!!! en passant par l'Afrique et le canal de Gibraltar. C'est ce que font les Allemands depuis les années 60.....

à écrit le 20/03/2013 à 10:38
Signaler
Être P-dg dans le secteur marchand n'est pas une mince affaire. Guillaume Pepy ne peut diriger qu'une entreprise publique en monopole et mettra fin à ses fonctions fin 2018 un an avant l'ouverture à la concurrence car il est conscient de son incapaci...

le 20/03/2013 à 14:28
Signaler
Vous le connaissez personnellement, il vous l'a avouAIT ?

le 20/03/2013 à 15:40
Signaler
il est comme ses confrères en bon énarque pantouflard dans la fonction publique vous ne croyez pas quand même qu'il va rempilé jusqu'à 67 ans surtout le rouleau compresseur pointe son nez la Deutsche Deutsche... ...Bahn

le 20/03/2013 à 16:09
Signaler
Les énarques sont destinés à la fonction publique, pas au privé, où ils pantouflent, comme on dit. En 2018, il aura 59 ans, et pas 67, il faut arrêter le calva. Quant au rouleau compresseur, ça n'est pas une comparaison flatteuse pour la Deutsche Bah...

le 20/03/2013 à 16:25
Signaler
Ha bon ! la SNCf serait une entreprise privé vous anticipez la fin du monopole de la SNCF entreprise de droit publique. Les dirigeants du privé partent à 67 ans en général à la retraite loin d'être le cas pour les pantouflard surtout les cheminots...

le 20/03/2013 à 17:01
Signaler
La SNCF n'est pas privée et donc G Pepy n'y pantoufle pas. Remettez nous ça !

à écrit le 20/03/2013 à 10:13
Signaler
En quoi un service public doit il etre mis en conccurence?? Donc cela signifie compétitivité, rentabilité. Quels seront les seuils fixés pour déclarer qu'une ligne sera rentable ou non? Qui seront les dindons de la farce? Les usagers. Cette libéralis...

le 20/03/2013 à 11:19
Signaler
Vous etes de ceux qui disaient la meme chose pour Free non?

le 20/03/2013 à 11:50
Signaler
Vous êtes déjà le dindon d'une farce qui profite plus que largement aux cheminots, et certainement pas aux "usagers". L'état soutient le régime spécial de retraite à hauteur de 2 milliards d'euros chaque année. Ces milliards seraient mieux employés à...

à écrit le 20/03/2013 à 10:07
Signaler
Faut-il rappeler que le manque de rentabilité des compagnies de chemin de fer a conduit à leur nationalisation en 1936? La séparation en 1997 de la SNCF en deux branches (RFF gestionnaire de réseau et SNCF gestionnaire des trains) est un échec recon...

le 20/03/2013 à 11:46
Signaler
Une politique européenne forte en matière de chemins de fer en Europe,ça crééerait beaucoup d'emplois et ça encouragerait beaucoup de monde...

à écrit le 20/03/2013 à 10:07
Signaler
Il va avoir du boulot ! : pendant les intempéries mercredi 13 mars, trains annulés. Nous avons donc aussi annulé nos billets achetés via internet : résultat, des PÉNALITÉS. Vendredi 15, fin des intempéries, TGV Lille Paris en retard (payé au prix d'...

à écrit le 20/03/2013 à 10:06
Signaler
Un cheminot c'est 6 heures de conduites par jour, un contrôleur ou une caissière mal luné et sans compter que l'on vous envoie vous promenez au moindre renseignement. La SNCF va se faire balayer par la concurrence mais qui s'en plaindra surement que ...

à écrit le 20/03/2013 à 10:01
Signaler
La SNCF croit vraiment que les Allemands qui conduiront les trains qui desserviront la France seront sous contrat français? Comme Air France, Orange et autres monopoles historiques, la SNCF sera balayée par la concurrence.

le 20/03/2013 à 11:37
Signaler
La seule véritable "innovation" en exploitation de chemins de fer en Allemagne,c'est l'exis tence d'agences de conducteurs de trains privées...Mais ils sont formés par la DB...Alors que-dans les années 70-le rail perdait sa "prépondérance" par rappo...

à écrit le 20/03/2013 à 9:55
Signaler
Guillaume Pepy devrait préparer la SNCF à sa future faillite. Les usagers ne peuvent que se réjouir de la proche fin des grèves départementales, régionales, nationales interminables, de la mauvaise qualité des services, de la jungle des prix prohibit...

le 20/03/2013 à 11:13
Signaler
Guillaume Pépy devrait aller se "recycler" en Suisse pour comprendre ce qu'est un service public et comment le gérer(dans le canton des Grisons,par exemple)...

le 20/03/2013 à 11:55
Signaler
C'est la droite aux affaires qui a repoussé à l'Assemblée Nationale la date d'ouverture à la concurrence des transports parisiens ! Et dire que certains taxent l'UMP d'ultralibéral !!!

à écrit le 20/03/2013 à 8:58
Signaler
Aprés les autoroutes, les chemins de fer issue de l'investissement collectif et bradé a des interêts privés équivaut a de l'argent dépensé par nos parents que l'on fera payer, en plus, par nos enfants!

le 20/03/2013 à 9:56
Signaler
+1000

le 20/03/2013 à 10:24
Signaler
Une grande partie du réseau, construit au XIXème siècle, a été financé par des fonds privés.

le 20/03/2013 à 10:27
Signaler
peut être la fin des grèves la fin des prises en otage des usagers .... la fin des SABOTTEURS des services aux usagers.....en toute impunités...dernier cadeau aux syndicats par madame la ministre de la justice ......

le 20/03/2013 à 11:05
Signaler
Si cela peut mettre fin au statut inique des agents SNCF, cela ne peut être qu'une bonne chose ! Mais on peut malheureusement lire dans l'article que cette modernisation de la SNCF se fera en protégeant les avantages scandaleux de ces agents, lesquel...

le 20/03/2013 à 12:22
Signaler
La notion de rentabilité poussera a délaissé la majorité des lignes en friche et la mort des petites agglomérations, ce que l'on croit un progrés ne sera que la disparition du chemin de fer! On constate cela avec l'école, les centres de soin etc.

à écrit le 20/03/2013 à 8:38
Signaler
Peut etre dans 5 ans y aura une concurrence ? Et peut etre jamais ?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.