Les familles s'interrogent toujours. Trois mois jour pour jour après la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines, des proches des passagers veulent offrir 5 millions de dollars (3,7 millions d'euros) à toute personne détenant des informations.
Une campagne de collecte de fonds sera lancée dans un peu moins de quatre heures sur le site Indiegogo à cette adresse, ont indiqué des familles dans un communiqué.
"Nous sommes convaincus que quelque part, quelqu'un sait quelque chose, et nous espérons que cette récompense l'incitera à sortir de l'ombre", a expliqué Ethan Hunt, responsable du projet "Reward MH370: The Search for the Truth" ("Récompense MH370 : à la recherche de la vérité").
Erreur dans la zone de recherche
Après plus de 90 jours sans avancée de l'enquête, certaines familles pensent que les autorités des pays concernés leur cachent la vérité. "Nous prenons les choses en mains", a ainsi déclaré dans une interview donnée le 6 juin à USA Today Sarah Bajc, une Américaine dont le partenaire était sur le vol quand il a disparu le 8 mars. Et d'ajouter :
"Il n'existe aucune preuve crédible" que l'avion soit au sud de l'océan Indien, où les avions, les bateaux et un mini sous-marin ont cherché en vain pendant des semaines.
Alors que les recherches ciblaient jusqu'à il y a peu cette partie de l'océan Indien, au large des côtés australiennes, les enquêteurs ont en effet annoncé fin mai que l'avion n'avait jamais été à l'endroit espéré. Vraisemblablement, les sons détectés ne venaient pas des boîtes noires mais du "système électronique de la sonde" ou du "bateau servant à [la] guider".
Recherches relancées
De fait, les enquêteurs ont repris leurs investigations, élargissant la zone de recherche avec une analyse supplémentaire de données. Celle-ci fait désormais près de 60.000 kilomètres carré.
Une nouvelle piste pourrait toutefois les faciliter puisqu'une navigatrice britannique de 41 ans a affirmé début juin avoir vu l'avion en feu, alors qu'elle était sur son embarcation. Les données GPS de sa position correspondraient avec la route suivie par l'avion à ce moment-là. Son témoignage est actuellement examiné par le groupe de travail dédié à la disparition du vol MH-370, qui a fait 239 victimes. Il pourrait complètement relancer l'enquête et l'espoir des familles.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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