Pour Frédéric Cuvillier, "c'est un accident absolument exceptionnel, inédit, inhabituel" qui est survenu le 17 juillet en fin de journée entre un TGV et un TER entre Tarbes et Pau, faisant 40 blessés dont 4 graves. Le secrétaire d'Etat aux Transports s'exprimait ce vendredi sur Europe 1. Il a expliqué que :
"le système de signalisation était en maintenance. Y a-t-il un lien de causalité entre la maintenance et l'accident, rien ne permet de l'affirmer, ni de l'exclure."
Plusieurs pistes sont à l'étude, notamment celle d'un problème lié à la chaleur.
"Différent de Brétigny"
Le secrétaire d'Etat a en outre tenu à souligner que l'accident était "bien différent de Brétigny" (Essonne). L'accident survenu quasiment un an plus tôt jour pour jour, le 12 juillet 2013, a été causé par une éclisse sur la voie. Les enquêtes ayant suivi ce déraillement ont notamment mis en cause la maintenance.
Après cette collision près de Pau, "les systèmes de signalisation (de ce type) qui sont en maintenance doivent être vérifiés" sur tout le réseau, a ajouté le secrétaire d'Etat.
Feu rouge
L'accident a pu être entraîné par un signal resté en rouge en permanence, qui a provoqué l'arrêt de tous les trains, a indiqué Alain Krakovitch, directeur général de la SNCF, présent sur les lieux jeudi soir. Le Train express régional, qui a percuté par l'arrière le TGV reliant sur la même voie Tarbes à Pau, roulait à environ 90 km/heure, alors que le TGV, conformément à la procédure, roulait à 30 km/heure.
L'enquête confiée au Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre doit déterminer s'il y a eu erreur technique et/ou humaine. D'autres investigations parallèles ont été lancées par la SNCF et la justice.
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