En s'écrasant le 17 juillet, sans doute à la suite d'un tir de missile, le Boeing 777 de Malaysia Airlines a entraîné avec lui la mort de 298 personnes. Parmi elles, une grande majorité de Néerlandais, six spécialistes du Sida mais aussi des anonymes.
Parmi les 294 victimes identifiées figurent 193 Néerlandais, 29 Malaisiens, 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins, 1 Canadien et 1 Néo-Zélandais, a indiqué le vice-président de la branche Europe de la compagnie aérienne, lors d'une conférence de presse
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Les Pays-Bas particulièrement touchés
Dans la soirée de jeudi, quelques heures après l'annonce du crash, le roi des Pays-Bas Willem-Alexander avait fait part de sa "profonde tristesse", alors que le Premier ministre Mark Rutte déclarait les Pays-Bas en "deuil".
Au siège du gouvernement néerlandais, à La Haye, comme sur tous les bâtiments publics des Pays-Bas, les drapeaux étaient en berne, a rapporté l'AFP dans la matinée de vendredi, alors que le bilan provisoire faisait état d'au moins 154 passagers néerlandais (contre 193 selon le dernier bilan).
Parmi les victimes, le pays déplore entre autres un sénateur du parti travailliste PvdA, Willem Witteveen, ainsi que le chercheur et spécialiste de la recherche contre le Sida depuis plus de 30 ans, Joep Lange, âgé de 59 ans. L'ancien président de la Société internationale sur le sida n'était toutefois pas le seul spécialiste du sujet présent à bord de l'avion. En tout, six passagers étaient impliqués dans la recherche contre le sida.
Aucun Français dans l'avion
Le président de la République François Hollande, en déplacement en Afrique, a indiqué vendredi depuis Niamey qu'il n'y "aurait aucun Français parmi les victimes", selon les "document transmis par la compagnie aérienne".
Un doute existait encore depuis l'annonce de la catastrophe. Le chef de l'État lui-même ainsi que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait fait part dans la nuit de jeudi à vendredi de la présence possible de "plusieurs Français dans l'avion".
Un conflit déjà meurtrier en Ukraine
Aussi malheureux soit-il, le crash du Boieng 777 de la Malaysia Airlines ne doit pas faire oublier que le conflit en Ukraine est déjà très meurtrier. Depuis le lancement de l'opération anti-terroriste de Kiev début mai contre les forces séparatistes de l'Est, le nombre de victimes, parmi lesquelles une part importante de civils, n'a cessé d'augmenter. À la mi-juin, un rapport de l'ONU faisait état de 356 morts, dont 257 civils.
La situation n'a fait qu'empirer depuis, comme le rapport l'hebdomadaire britannique The Economist, faisant étant de 478 civils tués et 1.392 blessés au cours des trois mois du conflit.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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