Un boulet le TGV? Il pèse en tous cas sur les comptes de la SNCF qui réfléchit, indiquent ce jeudi les Echos, à une nouvelle stratégie pour tenter d'assurer son avenir. Trois options auraient été envisagées.
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Ne conserver que les lignes "rentables"
Première possibilité: réduire le nombre de gares directement desservies pour se recentrer sur les seules lignes non déficitaires. Et cela implique une réduction drastique. Sur 180 lignes TGV "origine-destination", entre 80 et 100 sont déficitaires, expliquait la SNCF en octobre 2013.
D'après les Echos,dans ce scénario, le projet de TGV Rhin-Rhône serait abandonné. Moins de trains circuleraient qui seraient davantage remplis et la circulation des trains à double-étage serait privilégiée. Un option évidemment explosive de nature à attirer les foudres de nombreux d'élus locaux.
Plus de trains, des prix plus bas
La deuxième idée va totalement à rebours de la précédente. Il s'agirait au contraire d'augmenter le nombre de rames en service : augmenter l'offre et baisser les prix. Ce qui se traduirait en moyenne pour les usagers à une baisse de 10 à 20% du prix. Une idée forcément coûteuse.
Réduire les coûts...
Dernière suggestion: réduire les coûts d'exploitation et tenter de réaliser des gains de productivité. Le directeur financier de la SNCF expliquait en février à La Tribune, qu'une rame coûtait en moyenne 27 millions d'euros.
...en supprimant les bars?
Au mois de juin, le patron de la SNCF Guillaume Pepy avait déjà évoqué une piste visant à augmenter le nombre de sièges dans les trains: la suppression du bar.
Ces projets sont dévoilés un peu plus d'un mois après une grève à la SNCF, liée à sa réforme actuellement en cours qui vise à fusionner l'entreprise avec le Réseau ferré de France.
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