Toulouse : ADP et Vinci concurrents pour la privatisation de l'aéroport

Les offres initiales pour la privatisation de l'aéroport de Toulouse doivent être déposées avant le 15 septembre. L'opération attire selon nos sources plusieurs poids lourds du secteur, comme ADP, Vinci, Ferrovial...
Fabrice Gliszczynski

La privatisation de l'aéroport de Toulouse suscite les convoitises. Lundi 15 septembre, date limite pour déposer les offres initiales (marque d'intérêt, détail des consortiums), plusieurs poids lourds du secteur aéroportuaire vont se porter candidats.

"Une dizaine de dossiers ont été retirés auprès de l'agence des participations de l'Etat", explique une source informée.

Aéroports de Paris, en partenariat avec Predica (Credit Agricole) va déposer une offre. Vinci aussi, en partenariat avec CDC Infrastructure (filiale de la Caisse des Dépôts) et d'EDF Invest, un fonds d'investissement d'EDF.

La bataille entre ces deux candidatures sera sous les feux des projecteurs. Rival de longue date d'Aéroports de Paris, Vinci, qui rêve de contrôler un jour ADP, a en effet réussi l'an dernier à grimper à 8% du capital du gestionnaire des aéroports parisiens, et à rafler un siège au conseil d'administration.  Aujourd'hui, les deux groupes essaient de coopérer sur certains dossiers, comme au Chili, mais restent concurrents sur d'autres.

Des candidats étrangers sérieux

 A ces deux offres franco-françaises, s'ajoutent celles de poids lourds étrangers. Le groupe de BTP espagnol Ferrovial, en partenariat avec la société d'investissement française Ardian (ex Axa Private Equity), est ainsi sur les rangs. Le groupe d'ingénierie et de construction canadien SNC Lavalin (très présent dans le monde aéroportuaire français) ou encore le groupe australien Macquarie, également très présent dans les aéroports à l'échelle mondiale, devraient également se lancer dans la bataille.

"Il y a en effet beaucoup d'intérêts émanant de groupes sérieux", commente un proche du dossier.

Le vainqueur connu en novembre

Tous les candidats devront formuler une offre indicative d'ici au 15 septembre. En revanche les offres définitives comprenant le détail des propositions financières devront être communiquées avant le 31 octobre. Le vainqueur devrait être connu en novembre pour un "closing" de l'opération d'ici à la fin de l'année. La vente des 60% des parts de l'Etat va se faire en deux temps. Dans un premier, l'Etat va céder 49,9% de sa participation et pourra vendre le solde, à son initiative, la troisième ou quatrième année au même acheteur et aux mêmes conditions.

 Si le prix dépendra des offres des candidats, plusieurs observateurs estiment que l'Etat pourrait récupérer autour de 250 millions d'euros avec cette opération.

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 10
à écrit le 13/09/2014 à 22:11
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Contrat pour VINCI la mais ouiiiiiiiiiiii6

à écrit le 13/09/2014 à 22:10
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J'espere que VINCI ser

le 14/09/2014 à 9:36
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que VINCI sera retenu (suite)

à écrit le 13/09/2014 à 12:38
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Je suggère que l'on vende le Sénat et le Conseil Économique et Social......euh...si il y a des acheteurs assez fous pour jeter de l'argent par les fenêtres .....comme les contribuables.

à écrit le 13/09/2014 à 7:48
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Bientôt, c'est nous qu'il vendront ! Si ce n'est pas déjà fait...

à écrit le 12/09/2014 à 18:27
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sous Sarkozy on vendu les autoroutes .... là maintenant un aéroport .... je suggère la SNCF et ses cheminots pour l'euro symbolique !!!!!!!!!!!!!!! Bref !

à écrit le 12/09/2014 à 17:19
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Et l'Etat a justement besoin de beaucoup maigrir..

le 13/09/2014 à 10:06
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Que l'état, c'est vous , c'est moi, c'est NOUS. et que dans un état faible c'est la loi du plus fort, et le plus fort c'est le plus riche, et que le plus riche se fout de vous et de moi. j'espère que vous aussi gagnez plus de 10 000€ par mois, sin...

à écrit le 12/09/2014 à 17:16
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Quand la France se privatise c'est l'État qui s'amenuise. ( Descartes )

le 14/09/2014 à 11:16
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Faux! Les investisseurs étrangers n'ont pas le monopole des investissements français.

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