Avis lance Zipcar à Paris, un nouveau service d'autopartage

Le groupe américain ne veut pas concurrencer Autolib et vise les trajets plus longs. La mairie de Paris se dit très enthousiaste par ce nouveau service qui permet d'offrir une nouvelle alternative à "l'achat d'automobile".
Zipcar est la filiale du groupe américain Avis spécialisée dans l'autopartage.

Paris étoffe son offre de services de transports alternatifs. Zipcar propose depuis ce mardi son service d'autopartage aux Parisiens. A terme, l'objectif est "de devenir le leader de l'autopartage à Paris", assure Etienne Hermite, directeur général de Zipcar France, qui souhaite qu'il y ait "pour chaque Parisien, une voiture Zipcar à moins de cinq minutes de chez lui".

Zipcar "complémentaire" à Autolib

Or, Paris est déjà doté d'un service d'autopartage très étendu et très populaire développé par le groupe Bolloré avec la mairie de Paris, Autolib. Pour Etienne Hermite, la filiale du géant américain de location de véhicules Avis ne se projette pas sur le même segment et se veut "complémentaire" à Autolib. Le nouveau service "se positionne sur des déplacements allant de plusieurs heures à la journée" quand Autolib est "davantage adapté pour les trajets de courte durée".

"Le service s'adresse aussi bien aux familles qui n'ont pas de voitures et veulent par exemple pique-niquer le week-end, qu'au particulier qui souhaite déménager un canapé", explique le directeur de la société. Il faudra ainsi souscrire un abonnement de 5€ par mois, ou 59€ l'année, puis il faudra compter avec des "tarifs de conduite à partir de 6€".

Un loueur tradionnel par abonnement

Zipcar ressemble donc davantage à un loueur de voiture par abonnement qu'à un service d'autopartage de type Autolib. D'abord, l'usager doit réserver à l'avance sur Internet, ensuite, il est contraint de remettre sa voiture à l'endroit où il l'a empruntée. Les voitures retenues sont des Peugeot ou des Opel à moteur thermique au contraire de la Bluecar d'Autolib qui roule à l'électricité.

Lire aussi : Les belles promesses de l'autopartage

La municipalité accueille Zipcar à bras grands ouverts

La mairie de Paris, elle, est enthousiaste. Jean-Louis Missika, conseiller de Paris et adjoint à l'urbanisme, s'est déclaré "très favorable à cette initiative. Tout ce qui va dans le sens du partage des véhicules est positif pour Paris. Cela va stimuler le marché. Il faut que les Parisiens pensent d'abord véhicule partagé plutôt qu'achat de voiture". Et de rappeler l'objectif de l'équipe municipale: "éradiquer à terme le diesel et développer toutes les formes d'autopartage".

Déjà installé à Londres, Barcelone et Vienne, Zipcar revendique 870.000 abonnés dans le monde. La société américaine estime que Paris représente "un potentiel aussi important que celui de Londres ou New York car la densité de population est très élevée et le taux de motorisation est inférieur à 50%", estime M. Hermite. Si l'on en croit la mairie de Paris, les véhicules particuliers restent immobilisés 95% du temps...

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Commentaires 2
à écrit le 16/09/2014 à 21:38
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Tout ça pourquoi? Parce que les taxis parisiens sont incapables d'être un moyen de transport crédible, professionnel et sérieux. Vélib, Autolib, les VTC, tous ces moyens alternatifs se développent à cause de l'incurie et du prix exorbitant des taxis...

le 17/09/2014 à 10:57
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Mentalité low cost ça se plaint du prix des services mais 8000euros le m2 a Paris pour de loger tout le monde trouve ça normal. Le prix des taxis est fixé par Bercy en fonction des charges qu on a payé. Les vtc sont moins cher c est normal ils veulen...

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