Le gouvernement renoncerait à la privatisation d'Aena, le premier opérateur aéroportuaire mondial, d'après des informations révélées par Reuters. L'opération, qui devait rapporter 8 milliards d'euros au gouvernement espagnol pour la cession de 49% du capital était annoncée comme devant être la plus grosse introduction en Bourse de l'année en Europe. La première cotation était prévue le 12 novembre. Il semblerait toutefois que les conditions de marché ont poussé le gouvernement espagnol à modifier son calendrier.
Un "défaut technique"
La semaine dernière, Aena avait reporté le dépôt de son prospectus d'introduction auprès des autorités boursières. Une source révèle à Reuters que le processus d'IPO est entravé par un "défaut technique", à savoir "l'absence d'appel d'offres pour désigner l'auditeur chargé de valider les comptes de la société".
La baisse des marchés, le report de plusieurs introductions boursières ces dernières semaines. Aena a indiqué ne pas avoir connaissance d'un report de sa privatisation. Le gouvernement, de son côté, a refusé de commenter cette information. D'après la source citée par Reuters, il y aurait des divergences au sein même du gouvernement sur l'opportunité d'une privatisation. La question du prix d'introduction serait également source de tensions.
Un groupe mondial
Aena exploite les 49 aéroports (internationaux et régionaux) espagnols, et doit prochainement devenir majoritaire dans le capital de l'aéroport londonien de Luton. L'opérateur est également présent dans des infrastructures aéroportuaires en Amérique latine: Mexique, Bolivie, Colombie...
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