Les parts de l'État de l'aéroport de Toulouse-Blagnac sont à vendre et Wiseed n'est pas d'accord. Aussi la plateforme toulousaine de financement participatif a-t-elle décidé de lancer l'opération "Rachetons l'aéroport de Toulouse" auprès des citoyens et des usagers afin de racheter les parts de l'État. Pour les dirigeants de Wiseed, il serait normal que "chaque prestataire puisse détenir une part du capital de l'aéroport toulousain". Un appel aux intentions a été lancé sous forme de sondage pour le moment, avant de lancer les premières souscriptions.
Quelques "fausses notes"
Pour Wiseed, les offres déposées pour le rachat de la participation de l'État dans l'aéroport de Toulouse ne sont pas "exemptes de fausses notes". La plateforme s'inquiète notamment "des nationalités des repreneurs, de la nature des fonds, de la stratégie de développement peu lisible, et des conflits d'intérêts potentiels".
Quatre candidats à la privatisation se sont présentés: une alliance présentée comme sino-canadienne (SNC Lavalin et deux groupes chinois), le fonds d'investissements Cube, Vinci, et Aéroports de Paris. Le gouvernement rendra dans un délai d'un mois sa décision sur le candidat retenu, a fait savoir lundi 17 novembre le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Une décision était initialement attendue d'ici à la fin novembre.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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