Air France : le maintien en ligue 1 se joue maintenant

La direction, qui a prévu d’annoncer fin septembre les mesures d’économies pour les prochaines années, est enlisée dans des négociations sociales complètement bloquées. Sans accords avec les syndicats sur de nouvelles mesures de productivité, la menace d’un plan B d’attrition de l’activité assortie de suppressions massives de postes, est réelle.
Fabrice Gliszczynski

Le maintien, au moins quelques années, dans la cour des grands, ou une relégation inéluctable en deuxième division pour espérer rebondir ultérieurement. Ce sera l'une de ces deux voies qui se dessinera pour Air France fin septembre en fonction des décisions qui seront prises à ce moment là. La direction a en effet prévu d'annoncer les mesures de son nouveau plan de restructuration d'ici à la fin du mois prochain lors d'un comité central extraordinaire, le 24 septembre.

S'agira-t-il de celles de son plan Perform qui vise, par la négociation de nouveaux accords d'entreprise, à améliorer la productivité du personnel, ou à défaut de tels accords, celles, encore plus douloureuses, d'un plan B de forte réduction de l'activité assortie de suppressions massives d'emplois? Selon certaines sources internes ce plan B, qui a été validé en conseil d'administration d'Air France-KLM en juillet, prévoirait le retrait de la flotte de 14 appareils long-courriers et près de 3.000 suppressions de postes comme l'avait indiqué Le Monde en juin. Un scenario plus dur que celui du plan Perform, lequel ne fera pas non plus l'impasse sur des fermetures de lignes et des suppressions de postes.

Négociations bloquées

Seule certitude aujourd'hui, le «calendrier est mort », explique une source interne. La direction est en effet à des années lumières d'aboutir à un accord négocié d'ici à fin septembre avec aucune des trois catégories de personnels, que ce soit avec les pilotes, les hôtesses et stewards, ou les personnels au sol.

Préalable jusqu'ici à l'ouverture des négociations sur Perform, la finalisation des mesures du plan précédent (Transform 2015), censée être achevée depuis ....décembre dernier, est toujours bloquée après un été rocambolesque marqué par de multiples rebondissements.

Nouvelle proposition de la direction aux pilotes

Devant l'intransigeance du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), Frédéric Gagey, le PDG d'Air France, change son fusil d'épaule. Solder Transform n'est plus un prérequis pour commencer Perform.

Pour avancer, la direction a, selon nos informations, proposé au SNPL de commencer les négociations sur Perform en attendant de trouver le moyen de débloquer la situation concernant le solde de Transform. Sur ce point elle attend le résultat de la procédure judiciaire à l'encontre du SNPL, le 18 septembre prochain. Pour rappel, la direction a assigné le syndicat au fond pour le contraindre de solder ce plan. Le verdict reste néanmoins très incertain. Même s'il était favorable à la compagnie, le SNPL pourrait toujours faire appel. Bref, le solde de Transform risque d'être renvoyé aux calendes grecques. Sera-t-il oublié? «Non, son application reste un impératif », assure un proche du dossier.

Reste à savoir comment le syndicat des pilotes réagira à cette nouvelle proposition. Dans tous les cas, même s'il répondait favorablement, difficile néanmoins d'envisager un accord au cours du mois prochain.

Les PNC hostiles à revenir sur l'accord collectif

Les négociations sont également au point mort avec les syndicats d'hôtesses et de stewards (personnels navigants commerciaux ou PNC). Elles sont censées porter sur la révision de l'accord collectif signé en 2013 qui court jusqu'à octobre 2016. Or, deux des trois organisations professionnelles de cette catégorie de personnels (SNPNC, UNSA) refusent de se mettre autour de la table et prennent le risque de voir la direction imposer  de manière unilatérale des mesures encore plus lourdes à l'échéance de l'accord.

"Jeu de dupes"

Résultat, devant l'absence d'avancées du côté des navigants, et plus précisément des pilotes, les discussions n'avancent pas non plus avec les personnels au sol. Ces derniers refusent de faire de nouveaux efforts tant que les pilotes n'auront pas fini la copie du plan précédent et ne se seront pas engagés sur de nouvelles mesures.
Interrogé, Ronald Noirot, responsable de la CFE-CGC d'Air France, « dénonce le jeu de dupes de la direction et du SNPL » qu'il soupçonne tous deux de se contenter de cette situation qui entraînerait la mise en place du plan B, dont les personnels au sol seraient les premières victimes. Plusieurs syndicalistes redoutent des licenciements secs.

Bref, si la direction campe sur son calendrier, le fameux plan B semble aujourd'hui inévitable.

"Un bel été"

La date-butoir de fin septembre peut-elle être repoussée ? S'il y a une réelle chance d'aboutir à un accord, difficile d'imaginer la direction ne pas assouplir son agenda. D'autant qu'initialement, l'objectif était de finaliser « les accords fin 2015 ». La direction avait accéléré le calendrier en juin en raison de la dégradation plus forte » que prévue de la recette unitaire.

Or, aujourd'hui, la situation semble un peu différente. Les prix du carburant ont baissé depuis juin et, selon des sources concordantes, « Air France a réalisé une bonne performance économique cet été ». De quoi permettre de détendre légèrement le calendrier si, par miracle, le dialogue social se débloquait, en particulier avec les pilotes.

Pour autant, certains en interne redoutent que ce « bel été » et les perspectives favorables en termes de prix du carburant soient en fait un cadeau empoisonné. Car ces éléments peuvent dissuader les syndicats de s'engager sur les efforts demandés.

«Attention, ce bel été permet juste à la compagnie de respecter son budget », explique une source ayant connaissance des chiffres.

«Surtout, un bon été ne signifie pas qu'Air France a comblé l'écart de compétitivité avec ses concurrents lesquels profitent aussi des vents favorables», poursuit-elle.

Il serait en effet illusoire de penser que ces bons résultats temporaires permettent de gommer d'un coup de baguette magique tous les handicaps de la compagnie.

Menace de remous sociaux

Si le dialogue social restait bloqué, le fameux plan semble donc inéluctable.

« Il permettrait de rebondir quelques années comme l'a fait British Airways il y a une quinzaine d'années », explique un partisan de l'attrition.

IAG, la maison-mère de la compagnie britannique affiche aujourd'hui des bénéfices insolents.

Alors que certains syndicalistes n'y croient qu'à moitié, "la direction ne bluffe pas", assure un proche du dossier.

Pour autant, un tel plan ne serait pas sans présenter de nombreux inconvénients.
Le risque social est fort du côté des personnels au sol qui auront du mal à digérer les suppressions de postes dans leur rang en raison d'un dialogue de sourds entre la direction et les pilotes.
Une intervention des pouvoirs publics est, elle aussi, à attendre. En région, les élus monteront d'autant plus facilement au créneau que les élections régionales s'approcheront (elles sont prévues en décembre). Quant au gouvernement, reste à savoir s'il serait solidaire ou pas de la direction comme il l'a fait en septembre 2014 lors de la grève des pilotes.

Un scénario d'attrition aurait également pour conséquence de chambouler les équilibres entre Air France et KLM. Aujourd'hui, la compagnie française assure peu ou prou un peu moins des deux tiers de la production du groupe. Une baisse d'activité d'Air France combinée à une croissance de KLM (où la question de l'attrition ne pose pas du fait de la négociation début juillet de nouveaux accords d'entreprise), pourrait placer les deux filiales d'Air France-KLM à des niveaux très proches. De quoi conforter « l'indépendance » de la compagnie néerlandaise et retarder d'autant l'intégration du groupe.

British Airways, le bon exemple?

Enfin, les craintes sur le plan stratégique d'une telle attrition sont vives en interne. «L'exemple de British Airways n'est pas pertinent car la situation est différente aujourd'hui. Il est illusoire de penser qu'Air France, si elle fermait de nombreuses lignes pour améliorer sa compétitivité, puisse espérer quelques années plus tard refaire de la croissance. Les parts de marché perdues ne seront pas reprises », estime un cadre.

Certes. Pour autant, aujourd'hui certaines compagnies, comme Iberia ou Austrian Airlines, par exemple reprennent le chemin de la croissance après une période de restructuration en rouvrant des lignes long-courriers. Swiss avait fait de même quelques années plus tôt.

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 46
à écrit le 18/09/2015 à 22:00
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Je m'interroge sur les commentaires laissés : peu de connaissance de la tarification du Les vols directs sont plus chers que les vols en correspondance. Donc AF sera (presque) toujours plus cher pour les Français au départ de France. Prenons un exem...

à écrit le 05/09/2015 à 9:23
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Je crois que nous avons une belle compagnie (Avec ses qualités et ses défauts, comme partout). L'impression majeure qui ressort chez les caves de l'aérien est une volonté évidente de saborder la compagnie nationale, les propos "J'menfoutistes" et fat...

à écrit le 31/08/2015 à 10:08
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Merci pour cet article, avec une profondeur d'analyse toujours agréable, Il est cependant dommage que les commentateurs soient d'un niveau bien plus rase motte..Beaucoup de pseudo voyageurs qui soit disant volent 30 ou 40 fois par an et qui se fo...

à écrit le 29/08/2015 à 14:32
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vivement AF devient SNAF comme SNCM et on n'en parlera plus Cà c'est le plan C. Les ipoltes vont pointer à lu Paule Emploi la tete haute comme BA ha ha

à écrit le 29/08/2015 à 7:47
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"Les syndicats dirigent la France " c'est nouveau d'aucun diront que ce sont le gouvernement et le MEDEF mais il est tellement plus facile pour eux par médias interposés de rejeter la responsabilité de leurs échecs successifs ,droite comme libera...

à écrit le 29/08/2015 à 3:42
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Il y a longtemps que AF est en seconde division. je voyage sur des longs courriers une quarantaine de fois par an et je n'utilise AF que 2 a 3 fois. Les raisons ? Le prix trop cher, la qualité du service inférieure aux compagnies asiatiques et du moy...

le 31/08/2015 à 11:28
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Commentaire étonnamment similaire à celui de jeanluc... A moins que... On notera que vous, contraint, dites voyager sur Air France quelques fois; alors que chez jeanluc, on pouvait penser que (très français), il avait un avis... sans jamais emprunter...

le 31/08/2015 à 21:50
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C'est bien que vous voyagiez sur les compagnies asiatiques et du golfe c'est vrai que Air France est malheureusement pas à la hauteur pour le moment, petites différences avec tout ce petit monde qui se pose chez nous en toute impunité sans payer de c...

le 02/09/2015 à 8:03
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Je suis d'accord avec toutes vos remarques, ayant été un fidèle client d'AF depuis la fin des années 80. Quelle belle compagnie à l'époque. Depuis 2 à 3 ans je ne veux pus en entendre parler. La politique de la compagnie et l'inconscience des pilotes...

à écrit le 29/08/2015 à 0:18
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De toute facon Airfrance est en suivie artificielle. Pour prendre 40 à 50 fois l'avion par an au depart de paris, la société n'est plus tournée vers le client mais vers son nombril. Les dirigeants n'ont aucun esprit d'entreprise (grande ecole) et rai...

à écrit le 28/08/2015 à 21:24
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! plan B , en urgence ! il y en a marre de ses syndicats qui ne defendent qu'une poignée de nantis et entrainent la perte des sociétés ! il est plus que temps d'introduire dans le code pénal un délit de sabotage economique !

à écrit le 28/08/2015 à 18:48
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Force la failliete de AF (pas dificile avec un dette impressionnant), redresse et reprendre avec des conditions revues, pour ceux qui'ls veulent travailler. Et le reste en chomage. Finito le chantage des employees.

à écrit le 28/08/2015 à 18:32
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Ils sont déjà en 2éme division et avec le départ d'Alitalia de l' alliance ça pourrait très mal finir .

le 28/08/2015 à 22:40
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Bonjour,, Alitalia est un boulet pour l'alliance Skytime personne n'en veux. Et vous allez voir ce que va en faire son nouvel allier Quatari....

à écrit le 28/08/2015 à 16:04
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Nous sommes en France, les syndicats sont là pour maintenir un statu quo et stimuler le contrôle syndical sur la société, ils ont déjà réussi à être assistés et que Sarko défende qu'on en parle, ils dirigent l'Education, les Ports, l'invincible SNCM,...

à écrit le 28/08/2015 à 15:34
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Une situation économique internationale délétère, ainsi qu'une économie intérieure en pleine restructuration ne sont pas des conditions favorables aux besoins pourtant urgent pour la compagnie de réviser sa stratégie. Il devient donc urgent d'attendr...

à écrit le 28/08/2015 à 15:28
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autant d'emplois de qualites perdus pour nos futurs enfants, autant d'argent perdu dans l'economie francaise et dans les caisses de l'Etat. La France n'est pas prete de s'en sortir quand je lis tout ca. C'est triste.

à écrit le 28/08/2015 à 15:19
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Vous oubliez le plan C : couler Air France, virer tout le monde et monter" tricolore airlines"

le 28/08/2015 à 22:44
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Banco pour virer les incapables de PDG du Groupe AF et celui de AF Pour les PNT egalement des seigneurs qui n'ont pas conscience que sans le personnel au sol et PNC ils seront incapablent de faire voler leur avions même à vide.... Pour la compagni...

à écrit le 28/08/2015 à 13:30
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Un petit biais dans l'article: si Air France se sépare de 14 avions long courrier, ça impactera nécessairement la population navigants, et pas seulement le personnel au sol.

le 28/08/2015 à 14:10
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Pas forcément ; dans le pire des cas, le surplus serait déployé chez Transavia qui se développe mais ce serait un sacré tôllé.

le 28/08/2015 à 17:23
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@ nom Le surplus chez transavia, mais a quelle condition?

le 28/08/2015 à 17:40
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@nom Vision très "comptable". Si réduction de l'outil, il se fera sur les modules les plus anciens/moins rentables. A voir le parc de 340/330 à démonter, sur l'aéroport de Tarbes, on peut penser que ce sera parmi ces machines. Qui doivent être celles...

le 01/09/2015 à 12:31
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@pm Si vous pensez que le long courrier hors Air France est attractif; vous vous trompez lourdement! Moins de 24h de repos à New York apres 13h de vol pour les Emirates venant de Dubai, le bunk time compté comme repos chez Qatar (ce qui permet ...

à écrit le 28/08/2015 à 11:40
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Je prends l'avion 6 ou 7 fois par an et je voyage peu sur AF-KLM car il est vrai que les tarifs proposés depuis Paris sont très souvent, pour ne pas dire toujours, beaucoup plus élevés que la concurrence. Je pars au Canada en Octobre et mon vol part ...

à écrit le 28/08/2015 à 9:47
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J'ai 37 ans, je voyage fréquemment (4-5 fois par an) dans le monde entier que ça soit pour le boulot ou pour le plaisir, et jusqu'ici je n'ai jamais volé avec Air France. Ils sont systématiquement plus chère que les autres compagnies !!

le 28/08/2015 à 10:21
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Moi c'est pareil, pourtant j'aimerais bien voler sur AF. Mais sur des vols long courriers ils sont systématiquement plus chers de 200 à 300 euros. Sur un Paris New York ou Paris Montréal, où on trouve facilement des billets à 500 euros chez la concur...

le 28/08/2015 à 11:12
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C'est normal qu'Airfrance soit plus chère. Lorsque tous les pays auront les même charges sociales et lorsque AF ne sera plus gérée pars des énarques et polytechniciens incompétents, les tarifs seront concurrentiels. Mais ça,ça n'arrivera pas.

le 28/08/2015 à 11:37
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Vous voulez voyager à l'étranger sur AF au prix d'une compagnie du Golfe? C'est possible, mais il faut partir d'un aéroport hors de France... Air France est aussi agressif tarifairement que les Gulf Sisters mais pour les autres pays que le sien... T...

le 28/08/2015 à 13:20
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111 Lire le commentaire de mastercar2a 222 Se demander comment ils obtiennent de tels taux de remplissage si les prix de la concurrence sont plus attractifs 333 S'interroger sur le fait de savoir si c'est VOTRE billet (recette) qui leur manque p...

le 28/08/2015 à 13:25
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Paris-Tokyo sur AF départ le 1er / retour le 15 octobre: 733,- Paris-Tokyo sur Emirates, mêmes dates: 686,- Dubai-Tokyo sur Emirates: 4315 AED en economy, soit 1040,- environ. Il est vrai que AF est un peu plus cher que EK sur cette date....mais ...

le 28/08/2015 à 14:45
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Je voyage beaucoup en avion et j ai essaye beaucoup de compagnies!AF n est pas mal du tout concernant les repas et le confort!De plus AF n affiche pas de prix eleves compare a British Airways en autre!Par contre le personnel naviguant n est pas tres...

le 28/08/2015 à 17:25
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@ européen Il est que c'est tellement enrichissant de rester 6 heures dans un aéroport en transit

le 28/08/2015 à 18:38
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@ voyageur: Qui parle de 6heures? Vous pouvez très bien rester quelques jours...

le 30/08/2015 à 0:57
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Juste pour tester, partez de Bruxelles ou Milan avec air france pour la même destination, fortes chances que le tarif soit inférieur. .. Le vol qui vous amène en Italie est compensé par l'économie réalisée. ..

à écrit le 28/08/2015 à 8:30
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Même s'il est douloureux le plan B est le seul qui assurera l'avenir d'Air France. Iberia qui était mourante a été restructurée et ouvre aujourd'hui de nouvelles lignes. Les naviguants d'Air France sont globalement beaucoup moins productifs que ceux ...

le 28/08/2015 à 9:18
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le favoritisme pour les Gp est logique . on recompense le personnel qui boss toute l'année et on evite que des passagers ne cherchent à se faire surclasser gratuitement en se presentant au dernier moment alors qu'ils sont réservés sur un vol , o...

le 28/08/2015 à 11:20
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Qu'en savez vous que les navigants d'AF sont moins productifs? Vous l'avez entendu dire par des journalistes ou par les communiqués de presse de la direction d'AF? Ça n'en fait pas une vérité et quand on est incapable de courage pour réformer une ent...

le 28/08/2015 à 12:22
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Je suis un fervent supporter d'Air France, j'ai énormément voyagé sur cette compagnie et le fait toujours (Platinum à vie) et je suis toujours dégoutté lorsque je vois les commentaires de bons franchouillards qui semble se réjouir des problèmes de la...

le 28/08/2015 à 13:16
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Le "favoritisme" que vous évoquez résulte d'une erreur qu'Air France a faite à l'époque: surclasser les passagers fréquents. En effet, en raison des coefficients de remplissage actuels, que les outils de yield ont générés, les "frequent flyers" touch...

le 28/08/2015 à 15:33
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Tous les personnels AF ne sont pas logés à la même enseigne pour ce qui est du surclassement. Personnellement sur l'ensemble des longs courriers effectués depuis mon entrée à la compagnie en 1999 j'ai du être surclassé 1 fois sur 10.

à écrit le 28/08/2015 à 7:57
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Il faut choisir entre payer l'énergie à un juste prix, comme le propose notre prix Nobel d'économie ou disparaître.

à écrit le 28/08/2015 à 7:48
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Le problème n'est pas lié uniquement à Air France, mais à l'ensemble de notre économie; A-F étant soumis directement à la concurrence internationale, elle est exposée en première ligne.

à écrit le 28/08/2015 à 7:36
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Il y a une solution, c'est de financer les retraites par une taxe sur l'énergie. Elle est valable pour tous et permettrait de retrouver la croissance de l'ensemble de notre économie et de réduire le chomage.

le 28/08/2015 à 8:38
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Et puis quoi encore??? En ce qui concerne Air France, c'est plutôt la taxe Chirac qu'il faut enlever pour commencer.

le 28/08/2015 à 11:46
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Du grand n'importe quoi. Vous ne trouvez pas que pour un pays recordman des taxes en tout genre nous sommes incapables de créer la moindre richesse.? Valls est aux anges avec 1% de croissance....nous sommes totalement en déclin et vous voudriez encor...

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