Alitalia ! le processus de vente est lancé, Lufhansa et Air France-KLM pas intéréssés

L'appel à manifestation d'intérêts pour la reprise totale ou partielle de la compagnie aérienne en difficulté est lancé. Les manifestations d'intérêt doivent être présentées avant le 5 juin.

L'appel à manifestation d'intérêts pour la reprise totale ou partielle de la compagnie aérienne en difficulté est lancé. Les manifestations d'intérêt doivent être présentées avant le 5 juin. Le cahier des charges est également précisé. Les manifestations d'intérêt doivent prendre la forme d'une reprise en bloc, d'une restructuration économique ou financière, ou d'une reprise seulement de parties de la compagnie (biens, contrats...). Elles peuvent être présentées par des entreprises, seules ou en alliance. Le gouvernement privilégie évidemment une vente d'un bloc de la société --détenue pour l'heure à 49% par l'émiratie Etihad--afin de permettre sa relance.

Le gouvernement croît à un repreneur

Le ministre des Transports, Graziano Delrio, s'est dit "certain" mardi qu'il y aurait des offres, en soulignant que les trois commissaires étaient "déjà en train de réfléchir à une ébauche de plan industriel".


Vue comme un acheteur potentiel, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a déclaré n'avoir aucune intention de reprendre.

Je ne crois pas que l'expérience passée nous incite à refaire l'expérience

Le discours est similaire chez Air France-KLM.

« Nous suivrons ce qui va se passer dans les six mois car les administrateurs désignés ont six mois pour soit déclarer l'entreprise en liquidation soit trouver un repreneur. Nous ajusterons notre position par rapport à cette situation. Je ne crois pas que l'expérience passée de KLM et d'Air France dans leurs rapports avec Alitalia nous incite à refaire l'expérience d'une présence directe en Italie d'autant plus que les parts de marché d'Alitalia en Italie, que ce soit en Europe et en long-courrier, sont très réduites et que nous pouvons capter le marché italien par nos hubs de Roissy et Schiphol », a souligné mardi le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, devant l'AG des actionnaires.

Eni refuse de jouer les cavaliers blancs

Le groupe énergétique italien Eni a également exclu de venir au secours de la compagnie, de même que le géant italien de l'aéronautique et de la défense Leonardo S.p.A., ou encore les banques UniCredit et Intesa Sanpaolo, qui en sont actionnaires.
Graziano Delrio a lui-même écarté une entrée au capital d'Alitalia des chemins de fer italiens. Il faut "des investisseurs de moyen-long terme ou des opérateurs du secteur", a-t-il estimé.

La presse italienne évoque un possible intérêt de compagnies ou fonds chinois.
Graziano Delrio a jugé "anachronique et obsolète" le seuil maximal de 49% du capital des compagnies aériennes européennes pouvant être détenu par des investisseurs étrangers.
Alors que ses caisses étaient à sec, le gouvernement Rome a décidé le 2 mai d'un prêt relais de 600 millions d'euros pour lui permettre de continuer à voler pendant six mois.

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Commentaires 3
à écrit le 18/05/2017 à 23:42
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J'espère que pour AirFrance-KLM, il ne s'agit QUE d'un discours ! Alitalia SANS les contrats de travail, c'est une structure toute prête pour un pilier LowCost ! Boost sans les complications du SNPL ! Dans ces conditions, Transavia aurait même voc...

à écrit le 18/05/2017 à 16:59
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En tout cas les compagies du Golfe ne vont pas être intéressées!!!

à écrit le 18/05/2017 à 16:28
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C'est fait exprès le titre? Alitalia ! le "porcessus" de vente

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