Alstom et Siemens officialisent leur mariage : l'Etat français se félicite

Les constructeurs ferroviaires français Alstom et allemand Siemens ont annoncé mardi dans un communiqué commun la "signature d'un protocole d'accord qui garantit l'exclusivité de rapprocher leurs activités de mobilité dans une fusion entre égaux".

C'est fait. Les constructeurs ferroviaires français Alstom et allemand Siemens ont annoncé dans la soirée de ce mardi la "signature d'un protocole d'accord qui garantit l'exclusivité de rapprocher leurs activités de mobilité dans une fusion "entre égaux", même si l'allemand prend dans les faits le contrôle du nouvel ensemble. Certes, le groupe sera coté en France avec son siège installé en région parisienne tandis que la direction du groupe sera assurée par le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge. Mais même si Siemens aura 50% du capital de la nouvelle entité dans un premier temps, l'accord prévoit que Siemens pourra monter au-delà de 50,5% du capital au bout de quatre ans.

L'Etat français sort d'Alstom

Siemens contrôlera par ailleurs le conseil d'administration dans la mesure où, sur les 11 membres qui composeront le conseil de l'entreprise combinée, six seront désignés par Siemens, et notamment le Président. Il y aura quatre administrateurs indépendants et le directeur général. Jochen Eickholt, l'actuel directeur général de Siemens Mobility, devrait assumer une responsabilité importante dans la nouvelle entité. Le nom de cette nouvelle entité sera Siemens Alstom. L'Etat français, en revanche, n'y siègera pas. Il est actuellement actionnaire d'Alstom via des actions prêtées par Bouygues et "confirme mettre fin au prêt de titres (...) au plus tard le 17 octobre 201 et n'exercera pas les options d'achat".

Sur la base d'informations extraites des derniers états financiers d'Alstom et de Siemens, la nouvelle entité dispose d'un carnet de commandes de 61,2 milliards d'euros et pèse 15,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 62.300 salariés dans plus de 60 pays. Son résultat d'exploitation ajusté s"élève quant à lui à 1,2 milliard d'euros pour une marge d'exploitation ajustée de 8%. Les synergies annuelles attendues s'élèvent à 470 millions d'euros au plus tard quatre ans après la réalisation de l'opération.

Pression des Chinois

 "Cette fusion franco-allemande entre égaux envoie un signal fort à bien des égards. Nous mettons l'Europe en œuvre et ensemble avec nos amis d'Alstom, nous créons un nouveau champion européen dans l'industrie ferroviaire pour le long terme. Ceci permettra d'offrir à nos clients dans le monde entier un portefeuille de produits plus innovants et plus compétitifs", a déclaré Joe Kaeser, Président Directeur Général de Siemens AG.

Ce dernier n'a pas manqué de citer, sans le nommer, l'émergence d'un mastodonte chinois comme facteur déclencheur de la consolidation du secteur.

 « Le marché mondial a changé de manière significative au cours de ces dernières années. Un acteur dominant en Asie a modifié la dynamique du marché mondial et la digitalisation impactera l'avenir de la mobilité. Ensemble, nous pouvons offrir un choix plus large et nous conduirons cette transformation pour nos clients, nos salariés et nos actionnaires d'une manière responsable et durable », a ajouté Joe Kaeser.

Cet acteur asiatique dominant n'est autre que le groupe chinois "China Railway Rolling Stock Corporation" (CRRC), qui pèse aujourd'hui près de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires. En 2014, soucieuse de créer un champion national du rail, la Chine a regroupé deux groupes publics de matériel ferroviaire, CNR et CSR, pour donner naissance à CRRC, lequel domine aujourd'hui le marché mondial grâce à une agressivité tarifaire redoutable qui lui permet d'engranger les commandes hors de Chine ( 8,1 milliards de dollars en 2016, en hausse de 40% sur un an). En mars 2016, CRRC était retenu pour fournir des trains au réseau de métro de Chicago, un contrat de 1,3 milliard de dollars. Après les Etats-Unis, l'Argentine, l'Afrique du Sud, la Thaïlande ou encore le Pakistan, le géant chinois lorgne désormais sur les marchés européens: en décembre, sa filiale CRRC Zhuzhou Locomotive concluait la vente de trois rames de train à grande vitesse à la République tchèque, son premier contrat dans l'Union européenne. Musclant son offensive européenne, CRRC a par ailleurs proposé en début d'année d'injecter 300 millions d'euros pour contribuer au redressement des chemins de fer bulgares.

En "combinant leurs forces", les deux groupes européens "vont renforcer leur avantage dans les métros et transports urbains, ce qui intensifiera la pression sur CRRC", moins performant sur ce créneau que sur le TGV, avertit Zhao Jian, professeur de l'Université Jiaotong de Pékin, cité mardi par le quotidien chinois Global Times.

Création de valeur


« Aujourd'hui est un moment clé de l'histoire d'Alstom, qui confirme sa position de plateforme de consolidation du secteur ferroviaire. La mobilité est au cœur des enjeux du monde d'aujourd'hui. Les modes de transport de l'avenir se devront d'être propres et compétitifs. Grâce à sa présence mondiale sur tous les continents, sa taille, son savoir-faire technologique et son positionnement unique sur le transport digital, l'union d'Alstom et de Siemens Mobility apportera à nos clients et en définitive à tous les citoyens, des systèmes plus intelligents et plus efficaces pour faire face aux défis de la mobilité des villes et des pays. En combinant les équipes expérimentées, la présence géographique complémentaire et l'expertise innovante de Siemens avec les nôtres, la nouvelle entité créera de la valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, » a déclaré Henri Poupart-Lafarge, Président Directeur Général d'Alstom. « Je suis particulièrement fier de diriger la création d'un tel groupe qui façonnera sans aucun doute l'avenir de la mobilité. »

L'Etat français se félicite

En France, Alstom et Siemens vont lancer la procédure de consultation et d'information de leurs comités d'entreprise selon la loi française avant la signature des documents contractuels. Si Alstom décidait de ne pas poursuivre l'opération, elle devrait payer une indemnité de rupture de 140 millions d'euros. L'opération devrait être réalisée à la fin de l'année civile 2018.

L'Etat français s'est félicité de cette annonce, y voyant l'occasion de mieux ancrer le groupe français à l'international tout en préservant l'emploi pendant au moins quatre ans.

"Cette opération illustre la volonté du gouvernement français de renforcer l'Europe industrielle et l'économie européenne", fait valoir le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans un communiqué, à la veille d'un sommet franco-italien très attendu qui devrait concrétiser une alliance entre Paris et Rome dans le secteur naval.

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Commentaires 56
à écrit le 28/09/2017 à 8:20
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C'est un échec industriel pour le Groupe Bouygues, mais un succès à titre personnel pour Poupart-Lafarge qui devient DG de l'ensemble pour 4 ans. Il est aussi étonnant de parler d'une "fusion entre égaux" puisque Alstom devient une filiale à 52 % de ...

à écrit le 28/09/2017 à 8:20
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C'est un échec industriel pour le Groupe Bouygues, mais un succès à titre personnel pour Poupart-Lafarge qui devient DG de l'ensemble pour 4 ans. Il est aussi étonnant de parler d'une "fusion entre égaux" puisque Alstom devient une filiale à 52 % de ...

à écrit le 28/09/2017 à 7:32
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La desindustrialisation de la France continue encore et encore : qui se souvient de la CGE et alcatel Alsthom : alcatel revendue a Nokia et les ites francais seront fermés voir licenciement en cours chez nokia france, alsthom revendu aux allemands, S...

à écrit le 27/09/2017 à 23:56
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Quel dommage qu'il n'y ait pas eu de mariage Alstom-Siemens Énergie au lieu de l’absorption par GE !

à écrit le 27/09/2017 à 23:09
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Allez hop, on brade ! Macron a raison , on n'a besoin ni d'industrie, ni d'aéroport (Toulouse ).

à écrit le 27/09/2017 à 21:11
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Le vilain allemand gagne toujours c'est vrai. Vous leur parlerez de Aventis qui s'est fait racheter par Sanofi, à l'epoque 5 fois plus petit que l'ogre allemand. Il parait qu'ils l'ont toujours en travers de la gorge.... Et puis, plus recemment, P...

à écrit le 27/09/2017 à 18:00
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Autre mariage : Au bout du compte, les chantiers passent sous pavillon italien, avec, de fait, 51% du capital.Au terme de cet accord, Fincantieri obtient 50% des chantiers navals de Saint-Nazaire auxquels il faut ajouter 1% «prêtés» par l'Etat fr...

à écrit le 27/09/2017 à 17:41
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C'était le meilleur choix possible à 50/50 avec Siemens car Alstom ne pouvait continuer seul, le TGV est un secteur mature. D'ailleurs le canadien Bombardier va les rejoindre bientôt n'ayant plus le choix lui non plus face au groupe d'Etat chinois ou...

à écrit le 27/09/2017 à 16:22
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honte a nos cranes d'oeufs " de poules mouillees" c'est carrément scandaleux de donner cette boite aux allemands. Et a quand le pôle emploi??? pour les salariés du coin.

à écrit le 27/09/2017 à 14:48
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Ca faisait combien de fois dans 15 dernières année que le dossier Astom revenait sur le bureau du ministre en charge? J'en ai perdu le fil. Je souhaite le meilleur à ce nouveau groupe, pour aller conquérir des marchés et ramener du boulot et de la v...

à écrit le 27/09/2017 à 14:09
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Mariage ou absorption?....les dirigeants français se félicitent....et les allemands se marrent......et dans 4 ans une partie de la production sera "internalisée" en Allemagne....mais les promoteurs de cette situation seront sous d'autres cieux et pô...

le 27/09/2017 à 23:47
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Faut pas non plus oublier que Siemens est un des champions mondiaux des pots-de-vin

à écrit le 27/09/2017 à 13:59
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Un accord, pour contrer le groupe chinois (CRRC) soit. Les deux entités Alsthom, Siemens possèdent un savoir-faire technologique certain, mais face au dumping chinois, ce groupe sera-t-il à la hauteur sur le marché mondial ? J’en doute. Il y a de fo...

à écrit le 27/09/2017 à 13:33
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Je n'ai pas oublié que le soit-disant fleuron français a vendu de force 15 TGV à l'état français en octobre dernier. S'il les a vendus à l'état c'est que personne d'autre n'en voulait. Alors les soit-disant grosses commandes d'Alstom, ça a du mal à ê...

le 27/09/2017 à 14:44
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taux de rentabilité d'exploitation : Alstom : un peu pluys de 5% ; Siemens, un peu plus de 9%. Celui qui gagne à la fin ( avec une meilleure valorisation ), ce n'est pas celui qui a la plus grosse commande, c’est celui qui en gagne le lus d'argent. ...

le 27/09/2017 à 15:00
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@Axel Vous ne semblez pas bien informé ! --- Saison 2016/2017 Du 01/04/2016 au 31/03/2017, Alstom a signé 10 Mrd€ de commandes et a un CA de 7,3 Mrd€. 6% proviennent de l’Asie et du Pacifique 14% du Moyen-Orient 29% d’Amériques 51% d’Europe ...

le 28/09/2017 à 16:11
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@alain d: Kéolis exploite , ne fabrique pas!!! Systra est maitrise d'oeuvre ou d'ouvrage dans de nombreux contrats à l'export, c'est une filiale de la RATP et de la SNCF, mais hélas Alstom.n'est souvent pas présent dans ces marchés de production. Il ...

à écrit le 27/09/2017 à 13:26
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Le nucléaire n'étant plus compétitif, les turbines Arabelle sur ce marché ne se vendaient pas. L'aspect extraterritorialité du système américain a plombé Alstom. L'Etat français n'avait plus que le choix de vendre ou plonger avec Alstom qui ne vendai...

le 27/09/2017 à 14:16
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C'est d'autant plus exact que Bombardier a prévu de vendre ses activités TGV à Siemens et Alstom comme on peut le lire dans la presse canadienne. Il était donc logique qu'il y ait consolidation de secteur mature.

à écrit le 27/09/2017 à 12:49
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Nous faisons des discours à la Sorbonne ou à l'ONU ... d'autre ramassé la mise !

à écrit le 27/09/2017 à 12:36
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Une capitulation de plus de l'énarchie incompétente qui prend le trafic d'influence pour de la banque d'affaires, en pensant faire intelligent.

à écrit le 27/09/2017 à 12:23
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Il n'y a pas de mot pour décrire ce qui vient de se passer. on fait l'Europe... l'Europe pour les allemands. Le prochain c'est STX : ne surtout pas faire affaire avec les italiens, car il faut pouvoir le donner aux allemands.

à écrit le 27/09/2017 à 12:05
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L' année dernière on a obligé la SNCF qui va mal a acheter des TGV dont elle 'n avait pas besoin. L' état qui n' a plus d'argent ne veut pas financer de nouvelles lignes TGV. et Alstom ne vend ses TGV qu' a la SNCF. La boucle est bouclée Comme...

à écrit le 27/09/2017 à 11:55
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"la nouvelle entité dispose d'un carnet de commandes de 61,2 milliards d'euros" Carnet de commande d’Alstom Fin décembre 2015 : 28,7 milliards Fin décembre 2016 : 33,8 milliards Début mai : « 34,8 milliards, nouveau record » Une soustraction...

à écrit le 27/09/2017 à 11:26
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On termine le travail de dépeçage commencé avec Général Electric ,décidément, la France a des difficultés à garder des groupes de taille mondiale sous le drapeau tricolore. Alcatel , demain STX , chapeau à nos stratèges.

à écrit le 27/09/2017 à 10:56
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les destructeurs des fleurons francais sont en marche l apanage de la minorité ? le passé ne les interpelle meme pas !!

le 27/09/2017 à 12:09
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Seul le futur compte ET est riche d'oppportunités si on sait les saisir .! Auriez vous préféré que ce soit la CHINE qui rachète le soi disant fleuron ??

à écrit le 27/09/2017 à 10:56
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C'est Siemens qui a vendu son LGV, il y a quelques années par transfert de technologies, le premier train à grande vitesse en Chine et les chinois avec la copie n'ont fait qu'un coller en produisant leur propre LGV. Résultat Les Chinois proche d'être...

à écrit le 27/09/2017 à 10:25
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A propos d'Alstom je conseille vivement le documentaire "guerre fantôme" de LCP. On peut y voir l'interventionisme américain, ainsi que Montebourg dernier patriote umps se débattre seul pour préserver (avec succès) les intérêts de la France, et aussi...

à écrit le 27/09/2017 à 10:14
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A la creation d'Airbus les francais etaient plus gros que les allemands mais un deal 50-50 a ete choisi pour des raisons politiques A la creation de l"airbus du rail" les francais sont plus petits, ils seront donc avalés.

le 27/09/2017 à 12:26
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Ce n'est pas le deal 50-50 qui a été choisi, c'est 50.5 voir 52 - 49.50 voir 48 qui a été choisi. Donc il est très claire que c'est Munich qui dirige. Un peu comme Lafarge 45 et Holcim 55, c'est claire que c'est Jona qui dirige.

à écrit le 27/09/2017 à 10:09
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On voit sur l'exemple d'Alstom la trahison des élites. Tandis que l'Allemagne ou les Etats Unis soutiennent leurs grandes entreprises de tout leur poids politique, fiscal, judiciaire, les néolibéraux français bazardent les fleurons industriels issus ...

à écrit le 27/09/2017 à 9:33
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Bref l'acquisition raté des turbines d'ABB a conduit a la disparition d'Alstom. Ce n'est pas grave en soit, en tant que libéral et Darwinien, je ne m'inquiete pas de la mort de certains grands groupes non compétitifs et mal dirigés. Par contre ce...

à écrit le 27/09/2017 à 9:30
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J'ai honte d'être Français.

le 27/09/2017 à 11:36
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les Fancais sont ils devenus des veaux ?

à écrit le 27/09/2017 à 9:30
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Le tgv est notre fierté nationale, fruit du génie de nos ingénieurs qui ont copié et amélioré des technologies japonaises alors en vigueur sur le Shinkansen, il eut été beaucoup plus pertinent actuellement de réaliser une alliance avec les canadi...

à écrit le 27/09/2017 à 9:28
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On peut grincher autant qu'on veut : c'est fait. Voyons le bon côté des choses : ça peut très bien fonctionner, comme Airbus, qui est un succès éclatant. Et un truc qui fait bien ch... les Américains : Siemens-Alstom peut être un truc qui fait bie...

à écrit le 27/09/2017 à 9:15
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"l'Etat français se félicite" Et comme au foot à la fin c'est l'allemagne qui gagne.Merkel doit se frotter les mains.

à écrit le 27/09/2017 à 8:46
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Pas de panique...Nous allons perdre deux fleurons en une seule journée, ce matin c'est Alstom et cette après midi ce sera STX ! elle est pas belle la vie !!! Néanmoins, je suis plus inquiet pour les salariés d'Alstom que pour ceux de STX ! allez sav...

à écrit le 27/09/2017 à 8:35
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Il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser, la meilleure technique est chez Alstom et c'est Siemens qui va en profiter. Encore un bradage énarchique de notre outil industriel, maquillé en belle transaction. Un tel niveau d'incompétence est difficile à cr...

le 27/09/2017 à 8:49
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Incompétence ? ... je ne le crois pas, c'est au contraire du cousu main. Je ne dirais évidemment pas en quoi mais c'est facile à comprendre.

à écrit le 27/09/2017 à 8:13
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Quelle naïveté ! Tant pis pour les salariés français. Ils seront bientôt remplacés par des polonais, des tchèques... Les électeurs français étaient prévenus.

à écrit le 27/09/2017 à 8:07
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Finalement, c est Montebourg qui avait raison....en voulant faire un echange industriel avec,siemens.....ce que macron, secrétaire général adjoint de l Elysée a l époque, a refusé..... Du coup, alsthom disparait du paysage.... Alors au on aurait pu...

le 27/09/2017 à 9:20
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"mourera" ? De mort lente.

à écrit le 27/09/2017 à 7:40
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Il reste Dassault, Michelin ... allez, encore un effort et la France pourra sortir du G8 ! Pas mal pour Alstom ferroviaire qui devait décoiffer suite au largage des turbines aux américains ... C'est un cauchemar.

à écrit le 27/09/2017 à 3:04
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Enfin... un client pour acheter un autres canard boiteux de notre industrie ...! j'espère (sans trop y croire) , que les TGV seront plus à l'heure et les grèves moins fréquentes ..

à écrit le 27/09/2017 à 3:00
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sa c est de la rhétorique on présente le rachat d alstom par Siemens comme un mariage et stx avec les italiens c était quoi La France continue à perdre ses fleurons industrielles en se trouvant des excuses pour ne rien faire

à écrit le 27/09/2017 à 0:30
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Les Polonais achèteront systématiquement Chinois : anti-europe par principe.

à écrit le 27/09/2017 à 0:07
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Alstom : bradage d’un fleuron industriel, suite et fin d’un scandale national Après avoir bradé une partie d’Alstom aux Américains en tant que ministre de l’économie, Emmanuel Macron termine le travail en vendant le reste à l’allemand Siemens. L’État...

le 27/09/2017 à 1:04
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Comme toujours l'upr n'a rien compris au dossier. Soit Alstom était privatisé mais ce n'était pas le rôle de l'Etat de gérer un tel groupe et il n'en avait plus les moyens, soit Alstom était vendu. cette dernière solution vue la situation judiciaire ...

le 27/09/2017 à 6:14
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Whaouh, heureusement que votre réponse est là pour nous éclairer... Heureusement que vous, vous avez tout compris...

le 27/09/2017 à 8:24
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-"Soit Alstom était privatisé mais ce n'était pas le rôle de l'Etat de gérer un tel groupe et il n'en avait plus les moyens, soit Alstom était vendu" Bizarre....c'est pas le rôle de l’état et il n'a plus les moyens pour Alstom, mais il en a pour STX...

à écrit le 26/09/2017 à 23:45
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Vous allez vous laisser berner combien de temps, mis en avant par les financiers européens, ce mec avec sa Banque va tout brader, quelle honte !!!!!

à écrit le 26/09/2017 à 23:20
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bon petit propagandiste de la docte libérale ce journal...qui justifie que l'on vende aux étrangers nos bijoux de familles ! Car bien sur, les allemands sont là pour nous aider ... argh je vais mourir de rire. Si les allemands viennent prendre le co...

le 27/09/2017 à 7:24
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De Gaulle n aurait jamais fait ca Quelle référence ! Et Clovis également ! Il n'aurait jamais fait ca. Louis XI peut être . Évite de te discréditer juste sur LA dernière phrase. C'est dommage..

le 27/09/2017 à 12:15
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Coyez vous les "étrangers " qui de fait sont des européens comme nous assez betes pour acheter les canards boiteux ?

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