Les "black cabs" londoniens passent au vert et visent Paris

Le constructeur des célèbres taxis londoniens "black cabs" ouvre mercredi une nouvelle usine au Royaume-Uni pour produire des véhicules hybrides rechargeables afin de renouveler le parc britannique et de se développer à l'international notamment en France.
Le ministère des Transports a dans le même temps annoncé mercredi un nouvel investissement de 64 millions de livres pour inciter à l'utilisation de taxis électriques, avec notamment des aides pour l'achat de nouveaux véhicules plus verts.

Les "black cabs" londoniens rouleront plus vert. Le constructeur des célèbres taxis ouvre ce mercredi une nouvelle usine au Royaume-Uni pour produire des véhicules hybrides rechargeables. La London Taxi Company (LTC) a ainsi investi 300 millions de livres (350 millions d'euros) sur son site de Coventry (centre de l'Angleterre) pour construire cette usine qu'il présente comme la première au Royaume-Uni entièrement dédiée à ce type de véhicule, selon un communiqué.

La technologie hybride rechargeable permet de réduire le coût d'utilisation de ces véhicules et de rouler à "zéro émission" sur une certaine distance. Pour les distances plus longues, un moteur à essence installé sous le capot prend le relais pour éviter tout problème de capacité.

Source d'emploi

Il s'agit du premier investissement réalisé dans l'industrie automobile britannique par le chinois Geely qui a racheté LTC en 2013 et qui est également propriétaire de Volvo. Les taxis seront d'ailleurs dotés d'une technologie déjà utilisée par les moteurs produits par Volvo. Le site a une capacité de production de plus de 20.000 véhicules par an et les premiers taxis arpenteront les rues de Londres au quatrième trimestre de 2017 avant d'être vendus à l'international début 2018. Le groupe prévoit notamment de lancer ses taxis en France. LTC, qui fabrique des "blacks cabs" depuis 69 ans, a ainsi créé 1.000 emplois, dont 200 ingénieurs.

"Aujourd'hui marque la renaissance de la London Taxi Company", se félicite Chris Gubbey, directeur général de la société, cité dans le communiqué.

La société se montre ambitieuse et en profite pour se conformer à la réglementation prévoyant que tout nouveau taxi vendu à partir de début 2018 devra être à très faibles émissions de gaz polluants. S'il dispose d'un moteur à combustion, il devra obligatoirement être à essence, le diesel étant proscrit.

Le gouvernement a d'ailleurs injecté 16,1 millions de livres pour contribuer au financement du projet de LTC. Et Greg Clark, le ministre des Entreprises, de se réjouir :

"Nos emblématiques black cabs sont célèbres dans le monde entier. La nouvelle usine et le centre de recherche et développement de la London Taxi Company sont impressionnants et illustrent l'innovation qui fait du Royaume-Uni un leader mondial dans le développement de nouvelles technologies automobiles"

Le ministère des Transports a dans le même temps annoncé mercredi un nouvel investissement de 64 millions de livres pour inciter à l'utilisation de taxis électriques, avec notamment des aides pour l'achat de nouveaux véhicules plus verts.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 22/03/2017 à 21:12
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Je suis TRÈS surpris du fond de cet article : il me semblait que le Nissan NV200 était, comme à NewYork, le modèle retenu ! Dans cet article Geely parait le constructeur exclusif : l'auteur pourrait-il nous en dire plus ?

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