Ola, le concurrent indien d'Uber, lève 315 millions de dollars

L'entreprise qui propose un service de voitures avec chauffeurs (VTC) espère concurrencer l'américain Uber dans 200 villes d'ici la fin de l'année.
Mounia Van de Casteele
Le concurrent d'Uber est présent dans 52 villes, mais assure être en mesure d'étendre son réseau afin d'en couvrir 200 d'ici la fin de l'année.

Grosse levée de fonds pour le concurrent d'Uber en Inde. Le service de voitures avec chauffeurs Ola vient de réaliser un nouveau tour de table. Et pas des moindres. Selon le site Tech in Asia, la société vient en effet de lever 315 millions de dollars auprès d'un groupe investisseurs -dont les habituels Tiger Global, Steadview Capital et Accel Partners- qui vient de s'élargir avec l'arrivée d'un nouveau venu : le russe DST Global.

600 millions de dollars

Sa mise est d'ailleurs loin d'être anecdotique puisqu'il aurait participé à hauteur de 206 millions de dollars, tandis que les investisseurs historiques auraient investi un peu plus de 55 millions. Dans le détail, Tiger Global aurait donné 40,65 millions de dollars, Steadview Capital 10,5 millions et Accel Investors environ 5 millions. Parmi les autres investisseurs, on compte ABG Capital, Maurice Investissements et Rahul Mehta, poursuit le site.

Ce montant vient s'ajouter à ceux issus des précédents tours de table réalisés par l'entreprise. Il y a six mois, elle avait déjà récolté 210 millions de dollars, notamment auprès de SoftBank. Auparavant, elle avait encore réuni près de 42 millions de dollars grâce au hedge fund basé à Hong-Kong Steadview Capital et Sequoia Capital. Au total, Ola a ainsi amassé quelque 600 millions de dollars, calcule le site. Celui-ci précise au passage que cela en fait la troisième entreprise de technologie la plus financée en Inde derrière les plateformes de marché Flipkart et Snapdeal.

200 villes d'ici fin 2015

En outre, cette opération s'ajoute au rachat de son rival TaxiForSure acquis pour 200 millions de dollars le mois dernier. De quoi renforcer sa position par rapport à son concurrent californien -présent dans près de 300 villes et 56 pays-, dont la réputation s'est quelque peu ternie depuis les accusations portées en décembre à l'encontre d'un chauffeur. L'incident avait conduit Uber à proposer la mise en place d'un "bouton panique" permettant de donner l'alerte "d'une simple pression en cas d'urgence" dans le pays.

Pour l'heure, Ola est présente dans 52 villes, mais assure être en mesure d'étendre son réseau afin d'en couvrir 200 d'ici la fin de l'année. La concurrence promet d'être rude.

Mounia Van de Casteele

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