La célèbre plate-forme de mise en relation entre passagers et chauffeurs professionnels de VTC (voitures de transport avec chauffeur) créée il y a six ans par l'Américain Travis Kalanick a annoncé jeudi 8 octobre qu'elle proposera ses services dans des dizaines de villes chinoises supplémentaires en l'espace d'un an. Uber y investira un milliard de dollars (880 millions d'euros) afin d'augmenter sa part de marché dans le pays le plus peuplé du monde, et dont la "start-up" souhaite faire son premier marché, aujourd'hui complètement aux moins de son concurrent local Didi Kuaidi.
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Inexistant face au leader chinois
Alors qu'Uber domine le marché américain, la firme californienne éprouve de fortes difficultés en Chine -en dépit du soutien par le géant de l'Internet chinois, Baidu- face au leader local, Didi Kuaidi, qui détient environ 99% du marché.
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Uber, qui est entré sur le marché chinois en février 2014, est actuellement présent dans 21 villes, et ambitionne de porter ce total à 100 en l'espace d'un an, a précisé la compagnie dans le communiqué. Elle compte également s'établir dans la zone de libre-échange de Shanghai.
Contrôles accrus et grèves
Cette annonce se fait à un moment où la croissance rapide en Chine des applications de réservation de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) entraîne des contrôles accrus des autorités et des conflits avec les taxis traditionnels, avec des grèves de chauffeurs qui ont touché plusieurs villes.
La police a effectué cette année des perquisitions dans les bureaux d'Uber d'au moins deux villes, à Guangzhou (ou Canton) et à Chengdu, dans le sud.
(Avec AFP)
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