Uber revendique 30% de part de marché en Chine

Le patron de l'application technologique mettant en relation passagers et voitures de transport avec chauffeur (VTC) mise beaucoup sur la Chine, où il investit massivement, pour concurrencer le numéro un local Didi Kuaidi.
"Nous dépensons certainement un milliard de dollars par an (...) mais nous en sommes très satisfaits. Pour un entrepreneur, c'est là que l'action se passe", a déclaré Travis Kalanick, qui intervenait lors de la conférence technologique WSDJ Live à Laguna Beach en Californie.

Uber avance ses pions dans l'ex-Empire du Milieu. La célèbre plateforme mettant en relation clients et chauffeurs, née dans la Silicon Valley il y a six ans, revendique environ 30% de part de marché en Chine. C'est en tout cas ce qu'a annoncé son fondateur Travis Kalanick, qui intervenait mardi lors de la conférence technologique WSDJ Live à Laguna Beach en Californie. Celui-ci a relevé les progrès faits depuis le début d'année, où la société émargeait à seulement 1%, mais a reconnu qu'il restait un lointain second derrière le chinois Didi Kuaidi.

Une concurrence locale rude

Si le service controversé d'Uber commence à atteindre la rentabilité dans certaines villes d'Amérique du Nord et d'Asie, il reste un "outsider" qui perd de l'argent en Chine, a-t-il noté, laissant toutefois entendre que le leader local ne jouait pas forcément toujours franc jeu.

Lire aussi: Uber répond à Didi Kuaidi en lançant un service de covoiturage en Chine

Le groupe Internet chinois Tencent, qui figure parmi les investisseurs de Didi Kuaidi, est également propriétaire du service de messagerie WeChat, qui a fermé des comptes Uber, supprimé des publications positives sur le service américain et, à l'inverse, promu des informations négatives, a ainsi relevé Travis Kalanick.

Investir plus d'un milliard de dollars

Uber dit désormais enregistrer presque autant de trajets pour ses chauffeurs en Chine qu'aux Etats-Unis, et il ne cache pas ses ambitions sur ce marché à la croissance explosive, où il avait annoncé courant juin son intention d'investir plus d'un milliard de dollars et où sa filiale a encore réalisé une levée de fonds de 1,2 milliard le mois dernier.

Lire aussi: Pourquoi Uber considère la Chine comme sa mine d'or

"Nous investissons une quantité appréciable d'argent là-bas", a noté Travis Kalanick. "Nous dépensons certainement 1 milliard de dollars par an (...), mais nous en sommes très satisfaits. Pour un entrepreneur, c'est là que l'action se passe."

"Apple enregistre une croissance explosive en Chine, et nous voyons cela aussi", a encore indiqué Travis Kalanick, évoquant "des villes énormes qui ont vraiment besoin d'autres solutions de transport; c'est vraiment un endroit idéal pour nous".

Uber est l'une des startups non cotées les plus en vue de la Silicon Valley, avec une valorisation évaluée à quelque 50 milliards de dollars lors de ses derniers tours de table auprès d'investisseurs privés. Cette énorme valorisation alimente les pressions pour que l'entreprise entre en Bourse, mais son patron assure n'avoir pas de plans pour se lancer à Wall Street dans un avenir proche.

"C'est un peu tôt. Quand ce sera le bon moment, ça arrivera", a-t-il commenté mardi.

(Avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 21/10/2015 à 15:00
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pas 30% de PDM. la Chine représente 30% de son activité, d'après l'article du WSJ.

le 21/10/2015 à 16:09
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Ce soir etre plutôt ce que,vous dites, si le nombre de trajets sont n,chine est identique a celui des USA......quant. A calcule une part de marché sur cet activité en chine.....je leur souhaite bien du courage .......en,dehors des taxis officiels.......

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