Vol d'EgyptAir : les recherches vont se poursuivre sous la mer

Un navire français équipé d'une technologie capable de localiser le signal des boîtes noires est parti jeudi rejoindre les lieux du crash du vol MS804 d'EgyptAir. Une semaine après le drame, les autorités cherchent toujours à déterminer les causes du crash.
Le navire Laplace est équipé d'un système spécialisé pour localiser les balises des boîtes noires, précise-t-il. Il s'agit de trois Detector 6000 de la société française Alseamar, un "système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol".

Les recherches débuteront "dans les prochains jours". Le Laplace, un navire de la marine française est parti jeudi de Corse, avec à son bord des équipements d'exploration sous-marine pour la recherche des boîtes noires de l'Airbus d'EgyptAir qui s'est abîmé la semaine dernière en Méditerranée, a annoncé le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) dans un communiqué

Appareillé de Porto-Vecchio, le bâtiment hydrographique transporte de l'outillage sous-marin conçu par la société française Alseamar, recrutée par les enquêteurs égyptiens pour poursuivre des recherches en eaux profondes au nord d'Alexandrie. Deux enquêteurs du BEA font partie du voyage.

     | Lire Vol MS804 d'Egyptair : les questions qui se posent

L'avion de la compagnie nationale égyptienne a disparu avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, dans une zone où la profondeur peut atteindre 3.000 mètres.

Toujours aucune piste une semaine après le crash

Les boîtes noires, qui pourraient permettre d'élucider le mystère de la disparition de l'appareil, émettent un signal qui permet de les localiser, mais ces émissions cessent au bout de trente jours. Une semaine après la catastrophe, les enquêteurs n'ont encore aucune piste.

Les enquêteurs égyptiens ont annoncé qu'un signal radio avait été reçu par des satellites, d'une balise de détresse située habituellement à l'arrière de la cabine. Cet élément pourrait permettre de restreindre les recherches à la partie arrière du fuselage, ce qui laisse un périmètre de 5 kilomètres, ont-ils précisé.

Un second navire pourrait rejoindre le Laplace

Outre la technologie d'Alseamar, qui vise à "écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol", des négociations sont en cours avec une autre entreprise pour "un second navire équipé d'un robot sous-marin d'exploration et de moyens de relevage adaptés à la grande profondeur", explique le BEA.

La société Deep Ocean Search, basée à l'île Maurice, est susceptible d'être le deuxième contractant des autorités françaises et égyptiennes, selon des sources diplomatiques françaises citées par l'AFP et Reuters. Le ministère français des Affaires étrangères avait en effet indiqué mercredi que Paris et Le Caire devaient conclure deux contrats avec deux sociétés françaises pour qu'elles aident à retrouver les boîtes noires de l'appareil. Les coûts doivent être partagés entre la France et l'Egypte.

(avec AFP et Reuters)

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Commentaires 2
à écrit le 30/05/2016 à 12:39
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Bonjour, Océan, la mer méditerranée ? Cordialement

à écrit le 28/05/2016 à 11:15
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Depuis quand la Méditerranée est-elle un océan? Révisez votre titre !!!! Merci pour la modification du titre entre le moment où je l'ai lu et la rédaction de ma réaction.

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