L'appel au marché de BNP Paribas remet en cause la fusion Fortis-ABN Amro

Pour que le rapprochement entre les deux entités bancaires néerlandaises soit autorisé, Fortis Bank Nederland devait céder une partie de ses actifs. BNP Paribas était pressenti comme repreneur, mais son augmentation de capital semble écarter cette possibilité.

La Commission européenne a demandé à Fortis Bank Nederland de vendre une partie de ses actifs avant de fusionner avec ABN Amro. D'après des informations de Reuters, BNP Paribas devait se porter acquéreur de ces actifs, mais l'augmentation de capital de la banque française remet en cause ce scénario, selon le Wall Street Journal.

Le gouvernement néerlandais a jusqu'à vendredi pour présenter son plan de rapprochement à la Commission européenne. S'il ne parvient pas à y inclure la vente d'actifs, la fusion ne pourra être avalisée par l'UE. Ce projet, ainsi qu'une introduction en Bourse de la nouvelle entité en 2011, était au cœur du projet gouvernemental néerlandais. Il comptait sur lui pour rentrer dans ses fonds après avoir déboursé 23 milliards d'euros pour sauvegarder les deux banques.

Une source proche de la situation a déclaré à Reuters que si les autorités bataves ne sont pas sommées de présenter un projet définitif ce vendredi, elles sont néanmoins censées faire part de leurs intentions définitives. Une porte-parole du ministère des Finances a refusé de commenter les négociations éventuelles, déclarant que l'Etat continuait d'évaluer toutes les options et qu'il comptait déposer un projet sur le bureau de la commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes dès vendredi.

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