Alliance Renault-Nissan - Daimler : tout ce qu'on sait déjà, les détails dévoilés ce mercredi

Ce rapprochement à trois devrait se traduire par un échange symbolique de participations croisées (de l'ordre de 3% environ) et par la création d'une première plate-forme commune dans les petites voitures.

Renault, Nissan et Daimler, la maison-mère de Mercedès, annonceront leur projet d'alliance à trois ce mercredi matin à Bruxelles. L'alliance Renault-Nissan et Daimler ont publié en fin de journée un communiqué commun annonçant la tenue d'une conférence de presse à Bruxelles à 9h45 (07h45 GMT) en présence de Carlos Ghosn, P-DG de Renault-Nissan, et de Dieter Zetsche, président du directoire de Daimler, sans préciser l'ordre du jour.

Ce rapprochement à trois devrait se traduire par un échange symbolique de participations croisées (de l'ordre de 3% environ) et par la création d'une première plate-forme commune dans les petites voitures - future Smart de Daimler, prochaine Twingo, véhicules électriques - permettant d'importantes synergies dans les coûts de développement et des gains d'échelle substantiels. Des coopérations dans les grosses cylindrées, spécialité de Mercedès, notamment avec Nissan sont également envisagées.

Le projet, dont les modalités seront dévoilées mercredi, a été approuvé mardi matin lors d'un conseil d'administration extraordinaire qui s'est réuni au siège de Renault à Boulogne-Billancourt.

"Nous avons validé le rapprochement entre Renault-Nissan et Daimler pour nous permettre d'avoir une alliance plus importante, a déclaré de son côté le ministre de l'Industrie Christian Estrosi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. Nous savons que la compétition demain dans l'automobile au plan mondial fera que seules les grandes alliances pourront permettre à l'industrie automobile du futur de relever les grands défis." Les deux représentants de l'État ont voté en faveur du projet, mais Christian Estrosi a assuré que le principal actionnaire de Renault avec 15,01% du capital resterait vigilant sur les conséquences du rapprochement. "D'ores et déjà, je peux vous garantir qu'aux termes de ce partenariat l'État français restera le premier actionnaire de Renault (...) ainsi nous accompagnerons cette nouvelle stratégie industrielle", a poursuivi le ministre devant les députés. Il a ajouté, cette fois lors d'un point presse à Bercy, qu'il veillerait à ce que les retombées sur l'emploi en France soient positives.

L'action Renault a fini sur un gain de 3,86% à 36,87 euros à la Bourse de Paris, surperformant l'indice DJ Stoxx des valeurs automobiles européennes (+1%). A Francfort, le titre Daimler a gagné 0,28% à 35,52 euros

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