Pollution de l'Erika : peine maximale requise contre Total

Le parquet général a estimé que la responsabilité pénale du groupe pétrolier était engagée dans le naufrage de l'Erika en 1999. Il a requis 375.000 d'amendes.

Les peines maximales ont été requises ce mardi à l'encontre de Total dans le procès en appel de l'Erika, qui avait provoqué une marée noire en décembre 1999 sur les cotes bretonnes. Le parquet général a ainsi demandé la "confirmation" des peines prononcées par le tribunal correctionnel de Paris en janvier 2008 contre le groupe pétrolier et les autres prévenus pour délit de pollution. 

Dans ses réquisitions, l'avocate générale a plaidé pour des amendes de 375.000 euros pour Total et la société de classification Rina et de 75.000 euros pour l'armateur du navire Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara. Elle également a requis une amende de 375.000 euros contre une filiale de Total relaxée en première instance, Total Petroleum Services (TPS), considérée comme "l'affréteur de fait de l'Erika".

"Chacun a commis des fautes, certains des fautes caractérisées, d'autres des fautes d'imprudence", a expliqué Françoise Mothes. "C'est l'insuffisance d'entretien et le développement rapide d'une corrosion non traitée qui sont à l'origine de l'affaiblissement de structure de l'Erika", a-t-elle rappelé avant d'ajouter que Total "ne pouvait ignorer que l'Erika était potentiellement dangereux".

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