Le prince saoudien al Waled Ibn Talal va monter à 5% du capital de la banque américaine Citigroup. Sa participation était auparavant d'un peu moins de 4%. Le milliardaire saoudien a également apporté son soutien à la direction actuelle de Citigroup, notamment à son directeur général, Vikram Pandit, affirmant qu'elle prenait "toutes les mesures nécessaires" pour faire à l'environnement actuel.
Malgré cette annonce, l'action de Citigroup s'est encore effondrée ce jeudi à la Bourse de New York, au lendamain d'une chute de plus de 23%. Elle a de nouveau plongé de 26,41% à 4,71 dollars, touchant en séance son plus bas niveau depuis 15 ans.
Citigroup fait notamment les frais de rumeurs de marchés persistantes sur ses résultats. De nombreux analystes anticipent de nouvelles pertes pour la banque au quatrième trimestre et pour l'année prochaine. A l'image de Deutsche Bank qui estime que Citi devrait afficher une perte de 30 cents par action en 2009 malgré la suppression annoncée lundi de 52.000 emplois l'an prochain pour revenir à 300.000 salariés.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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