La réalisation de grands programmes sur les zones d'Andromède, du Cancéropole encore de Saint-Martin-du-Touch ont porté l'activité. L'Otie, l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise, relève ainsi 24 réalisations supérieures à 1.000 m2, dont 7 opérations dépassant les 5.000 m2. « Les grandes transactions ont permis ce résultat dans des activités autre que l'aéronautique, remarque Marc Delpoux, le président de l'Otie, dans son dernier rapport. Cela démontre que Toulouse et son marché ne dépendent pas uniquement de la santé du secteur aéronautique contrairement à sa réputation. »

Seconde main, prix en baisse

Les stocks de bureaux ont progressé de 41 % sur un an, pour atteindre 190.000 m2 de surface disponible. Les stocks de seconde main pèsent pour plus de moitié sur l'offre, mais les derniers programmes ont aussi permis de réaliser des bâtiments tertiaires neufs, avec un niveau de qualité plus conforme à la demande clients.

Pour autant, le marché de l'investissement tertiaire connaît un net recul. « Les ventes de bureaux ont chuté de près de 56 %. Elles sont passées de 109.600 m2 en 2008 à 48.300 m2 en 2009 », constate l'Otie. En dévissant, le volume des transactions a emporté avec lui les prix. En témoigne la baisse de tarif sur les surfaces de bureaux de seconde main, qui passe de 1.600 euros le mètre carré à 1.400 euros le m2 en 2009. Du côté du neuf, le dernier référentiel date de 2008, avec 2.200 euros le m2 pour des open space nus. Le faible taux de transactions l'an dernier n'a pas été jugé assez significatif pour faire l'objet d'un relevé de prix.