Le coût initial des panneaux solaires, explique le directeur du Green Business de Google, Rick Needham, sur le Google Green Blog, peut en décourager plus d'un, puisqu'il atteint généralement aux Etats-Unis 25.000 à 40.000 dollars. Même avec les subventions fédérales (30% de l'installation) et des Etats (parfois autant), le reste à charge est tel qu'assez peu de maisons américaines pour l'instant ont des panneaux sur leur toits.
Le pays comptait, fin 2010, 260 MW de solaire résidentiel, soit 100.000 maisons équipées de 2,5 à 3 kW, capables de fournir environ les deux-tiers de l'énergie consommée.
Exemptés du pré-financement, les propriétaires devront seulement s'engager à racheter l'électricité solaire générée par les panneaux à un prix mensuel fixé d'avance, une redevance qui sera égale ou inférieure au tarif de l'électricité qu'ils achetaient auparavant au réseau. Google restera propriétaire non seulement des panneaux mais aussi des onduleurs et autres équipements, même si sa marque n'apparaîtra pas.
Un retour sur investissement confortable, selon Google
Clean Power Finance servira d'intermédiaire avec des installateurs solaires un peu partout dans le pays, qui réaliseront l'installation et se chargeront de la maintenance. Ce seront eux qui utiliseront les montants du fonds pour proposer à leurs clients le financement de l'installation.
Google estime qu'il en retirera un retour sur investissement confortable, car non seulement il touchera les paiements mensuels des particuliers mais aussi, en tant que propriétaire de l'installation solaire, les subventions fédérales et locales au secteur.
De tels financements des installations sont également offerts par quelques grands groups solaires, en tête SunRun, qui a bâti son succès sur ce principe, mais aussi SolarCity et Sungevity.
Sur le même schéma, Google a d'ailleurs investi en juin dernier 280 millions de dollars dans un fonds créé avec SolarCity, qui pourra ainsi étendre son offre de pré-financement à 7.000 ou 9.000 maisons supplémentaires. Mais sa nouvelle initiative s'adresse aussi aux petits installateurs, qui eux n'avaient pas accès à de tels schémas de financement. D'après Google, les Etats-Unis compteraient 1400 installateurs solaires répartis dans le pays.
Le groupe internet explique aussi qu'il espère que d'autres investisseurs l'imiteront, voire les grands groupes, qui disposent de liquidités considérables et pourront voir ainsi la rentabilité mathématique de ce placement, ce qui aidera à développer le solaire aux Etats-Unis.
Série d'investissements "verts"
Cheval de bataille de son co-fondateur Larry Page, les investissements de Google dans les cleantech atteignent désormais 850 millions de dollars, sans oublier le positionnement « propre » du groupe internet, qui a récemment dévoilé sa consommation d'énergie et ses émissions de CO2, qu'il compense par des projets d'énergie propre. Il a aussi annoncé pour l'an prochain qu'il achèterait jusqu'à 35% d'énergies renouvelables pour son fonctionnement.
Et il est devenu ces derniers mois l'un des investisseurs les plus actifs dans les énergies renouvelables : ses investissements cumulés dans les énergies propres atteignent désormais 850 millions de dollars, dont 775 millions sur la seule année 2011. Il a misé 400 millions dans de nombreux secteurs, en tête les énergies renouvelables : il a notamment investi plus de 150 millions de dollars dans l'un des plus grands parcs éoliens américains, financé largement le projet de centrale solaire thermique géante Ivanpah du groupe BrightSource, le parc éolien terrestre de Shepherds Flat et du biogaz. Il a aussi investi dans un futur réseau de transmission pour des parcs offshore et dans un groupe de données météo.
Au plan mondial, Google estime représenter 1% de l'électricité consommée par les data centers, qui eux-mêmes consommeraient 1% de l'énergie mondiale. Le géant de l'internet juge donc consommer 0,01% de l'énergie mondiale.
Google financera 3.000 nouveaux toits solaires pour des familles américaines
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