Le grossiste Metro se lance dans la vente en ligne

DistributionMetro vient de se lancer dans la vente en ligne. Et deux mois après son entrée en piste, le site du grossiste allemand tourne à plein. « Nous sommes sur une tendance de 500 commandes par mois, soit l'équivalent des transactions mensuelles d'un Metro », calcule Pascal Gayrard, directeur général de Metro Cash & Carry, filiale de vente en gros aux professionnels du conglomérat allemand de la distribution (68 milliards d'euros de chiffre d'affaires). Et manifestement, c'est une vraie performance. « Surtout que le site a été lancé sans aucune campagne de communication », précise-t-il. diversificationLes clients de l'enseigne, dont les restaurateurs, apprécieraient de calculer le prix de revient de leurs menus devant un écran d'ordinateur. « Et non pas en magasin, à la hâte, en regardant leur montre », image Pascal Gayrard. L'enseigne s'appuie sur ses infrastructures existantes. Elle minimise les frais d'exploitation qui, souvent, grèvent les comptes des sites marchands. Une fois leurs commandes passées en ligne, les professionnels des métiers de bouche, restaurants et détaillants, choisissent de se faire livrer depuis l'une des dix-huit plates-formes logistiques de Metro, soit de retirer leurs achats dans l'un des 91 points de vente.Metro France (3,97 milliards d'euros de chiffre d'affaires) aborde une nouvelle diversification, dix mois seulement après avoir ouvert un point de vente en plein Paris. Ce magasin devait initier un développement en centre-ville s'il atteignait 35 millions d'euros de chiffre d'affaires sur la première année d'exploitation. L'objectif est en passe d'être atteint, assure Pascal Gayrard. Mais Metro a choisi de faire une pause dans l'expansion de son réseau, dans Paris et dans les grandes agglomérations. Sans toutefois abandonner ce projet. « Nous reprendrons notre rythme de deux ouvertures par an en 2010 », assure son directeur général. L'enseigne, présente en France depuis 1971 va se consacrer, cette année, à la rénovation de ses magasins majoritairement situés en périphérie des villes. Chacun devra reproduire une ambiance dite « provinciale » de marché pour mieux vendre homards, fûts de bières et sandwichs triangulaires aux restaurateurs et cafetiers, son c?ur de cible fragilisée par la crise. Juliette GarnierL'enseigne va se consacrer, cette année, à la rénovation de ses magasins.
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