Pourquoi les absents (moins nombreux) ont coûté plus cher aux entreprises en 2013

Le taux d'absentéisme dans le privé était de 4,26% en 2013, contre 4,53% l'année précédente. Cela représente un jour de moins d'absence par an et par salarié. Le coût direct pour les entreprises a augmenté car elles ont "plus souvent remplacé les absents" qu'en 2012.
Les absences pour maladie, accident de travail, accident de trajet ou maladie professionnelle ont représenté une charge de 8,83 milliards d'euros en 2013 (1,7% de la masse salariale) pour les entreprises du secteur privé, contre 6,98 milliards l'année d'avant.

L'absentéisme a coûté cher aux entreprises françaises en 2013. Pourtant les salariés ont été plus assidus qu'en 2012. Le taux d'absentéisme, qui peut être considéré comme un indicateur du climat social dans l'entreprise, était en effet de 4,26% en 2013, contre 4,53% l'année précédente, selon le sixième baromètre de l'institut Alma Consulting Group. Cela représente un jour de moins d'absence par an et par salarié. En outre, la part des salariés ne comptabilisant aucune absence s'est également améliorée (55%, + 4 points).

Une charge de 8,83 milliards d'euros

Toutefois, le coût direct pour les entreprises a augmenté car les entreprises ont "plus souvent remplacé les absents" qu'en 2012, souligne l'étude. Les absences pour maladie, accident de travail, accident de trajet ou maladie professionnelle ont ainsi représenté une charge de 8,83 milliards d'euros (1,7% de la masse salariale) pour les entreprises du secteur privé, contre 6,98 milliards l'année d'avant.

Ce coût intègre les compléments de salaires versés par les entreprises et le coût de remplacement des salariés absents. Il ne tient pas compte des dépenses de l'État (assurance maladie).

Beaucoup d'absences dans les transports

L'absentéisme a bondi dans les transports (il passe en un an de 4,92% à 6,76%, soit 24,7 jours) et augmente également dans les métiers de la santé (5,37% à 5,9%).

Dans le bâtiment et l'industrie, il est stable et largement inférieur à la moyenne nationale, avec respectivement 2,95% et 3,43% de salariés absents.

Un taux en fonction de la taille de l'équipe

L'institut souligne "cette année, pour la première fois, une corrélation très forte entre la taille des équipes et le taux d'absentéisme". Au sein des équipes de plus de 20 salariés, le taux est supérieur (4,73%) à celui des équipes de moins de cinq personnes (3,42%), relève-t-il.

L'étude note enfin que les entreprises ayant signé en 2012 ou 2013 un accord social (couvrant la prévention de la pénibilité, le télétravail, la qualité de vie au travail ou l'emploi des seniors) affichent un taux deux fois inférieur à celles n'ayant signé aucun accord (4,1% contre 8,73%).

Commentaires 5
à écrit le 04/09/2014 à 23:51
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Parce que ceux qui était toujours en arrêt avant ne le sont plus pour 1 à 3 jours mais aux moins 6. Quand a ceux qui auraient du s'arrêter pour une grippe, ne le font plus et contaminent leurs collègues. Rendant ainsi l'entreprise beaucoup moins prod...

à écrit le 04/09/2014 à 6:32
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pourquoi pas si le sondage est effectué par grappes après stratification ?

le 04/09/2014 à 22:58
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Malheureusement il restera dans ce cas précis un problème de taille de l’échantillon…d’autant plus que l’on se risque à de la micro-interprétation des résultats (par régions, par activités…). Cela supposerait d’ailleurs une sophistication des mesu...

à écrit le 03/09/2014 à 22:07
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Que penser de la représentativité et de la précision d'un échantillon de 252 points de sondage..

à écrit le 03/09/2014 à 15:13
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En general un absent =un non motive en clair un faineant

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