Depuis 1992, la société Edulang, basée à Morlaix (Finistère), propose des formations à l'anglais en e-learning en particulier à destination des étudiants qui préparent le TOEFL et le TOEIC, deux examens permettant de juger du niveau en anglais d'un étudiant ou d'un futur employé. Avec 500.000 euros de chiffre d'affaires par an, sa part de marché sur ce secteur spécifique de l'apprentissage de la langue anglaise atteint 30 %. « Pour beaucoup d'étudiants, le livre imprimé reste la base de la pédagogie, mais nous sentons, ces dernières années, une progression notable des demandes pour des solutions sur téléphones mobiles, en particulier en Asie », affirme Michel Nizon, le créateur d'Edulang. Afin d'être en phase avec ce marché émergent, sa société vient de développer un prototype d'application pour téléphones fonctionnant sous Android et l'Os de l'iPhone. Intitulée Snapanda, elle permet de disposer de la définition d'un mot en anglais après l'avoir capturé sur un support papier ou informatique en une seconde. Son utilisation de base sera gratuite tandis que les dictionnaires qui viendront la compléter seront monétisables. Michel Nizon annonce d'ailleurs être en pourparlers avancés pour signer un contrat de partenariat avec « un gros éditeur du marché ». 500.000 eurosPour lancer son nouveau produit, assurer son développement technologique et commercial, Edulang prépare une levée de fonds de 500.000 euros. « Celle-ci peut se réaliser en lien avec les actionnaires actuels de l'entreprise, qui sont pour 46 % du capital, fonds d'investissement de Bretagne, BJE et Octave II fonds de Business Angels de Lorient et moi-même pour 54 % », indique le dirigeant qui développe en parallèle une offre plus grand public sur Internet, English Addicts, utilisée notamment par le groupe Total pour la formation de ses salariés à la maîtrise de la langue de Shakespeare. Mikaël Cabon, à Morlaix

latribune.fr

14 Déc 2010, 23:52

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