Mais pourquoi donc la Maaf a-t-elle déposé, le mois dernier à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi), la marque Championnat de France des râleurs ? Tout simplement pour éviter que d'autres sociétés piquent l'idée de son agence de publicité, Asap. Olivier Aubert, (le A de Asap), père des Miss Maaf et de la parodie de « Palace », a convaincu son client de tenter, au printemps, un nouveau pari de communication : « Nous allons lancer ce championnat de France des râleurs, un peu sur le modèle de l'élection de Miss France. » Petit filmMaaf compte s'appuyer sur Google et Youtube pour inviter les internautes à envoyer un petit film dans lequel ils devront mettre en avant leur talent de râleurs professionnels. Tous les jours, la vidéo préférée des internautes sera diffusée sur une chaîne de télévision partenaire de l'opération qui, à la rentrée, organisera une soirée spéciale pour désigner le champion de l'année 2009.La saga des râleursCette opération exceptionelle illustre bien l'engouement actuel des annonceurs pour cette forme hybride de communication que les Anglo-Saxons appellent l'« advertainment » auquel l'agence de la Maaf a ajouté une bonne dose d'interactivité avec le public. « Cette opération va nourrir le positionnement publicitaire de notre client avec une saga où des râleurs cherchent à prendre en défaut la Maaf mais n'y arrivent pas car elle est parfaite », conclut Olivier Aubert.

latribune.fr

21 Févr 2010, 16:21

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