Le grand mercato se poursuit sur les Champs-Elysées. Quick envisage d’y fermer l’un de ses deux restaurants. \"Le bail de la succursale située au 62 avenue des Champs-Elysées arrive à échéance en mars 2015. Le groupe Quick réfléchit à l’opportunité de quitter le site avant cette date\", explique à \"latribune.fr\" une porte-parole de l’enseigne de fast-food. Présente sur l’avenue des Champs-Elysées depuis 1997, date de la reprise d’anciens restaurants Burger King, l’enseigne conserverait son deuxième restaurant situé au 122 de l’avenue.Pourquoi pas Tiffany ?D\'ores et déjà, Tiffany est sur les rangs pour reprendre ce local situé à l’angle de la rue la Boétie. Interrogée à ce sujet, la marque new-yorkaise de joaillerie se dit \"dans l’impossibilité de confirmer\". Dans Paris, Tiffany a déjà pignon sur rue, en face de Cartier, rue de la Paix. Elle exploite aussi un corner au Printemps boulevard Hausmann. Les Champs-Elysées lui offriraient une adresse très touristique. Depuis le début des années 2000, nombreuses sont les enseignes de luxe à miser sur les Champs Elysées. \"Vuitton y est. Pourquoi pas Tiffany ? C’est l’adresse incontournable pour toutes les marques\", observe le directeur associé du cabinet Knight Frank, Edouard Chabert. Les marques américaines y signent leur retour, depuis les ouvertures de Tommy Hilfiger, Banana Republic ou plus récemment Levi\'s. Tous les propriétaires de l’avenue sont prêts à leur dérouler le tapis rouge. Car mieux vaut une enseigne de mode ou de luxe qu’un vulgaire fast food. Et, à l\'inverse, toutes les grandes marques sont prêtes à dépenser gros pour vendre aux touristes de passage dans la capitale.L\'immeuble Virgin cédé pour 500 millions d\'eurosEstée Lauder payera 18.000 euros par mètre carré de loyer annuel pour installer son enseigne de maquillage M.A.C à la place du magasin Infinitif. Un record pour un bail très long, de deux fois neuf ans. L’avenue des Champs-Elysées était jusqu’ici habituée à des loyers de l’ordre de 10.000 euros à 11.000 euros par mètre carré. Sur le même trottoir de droite, le plus ensoleillé, un autre record vient d\'être battu : pour un montant de 500 millions d’euros, Groupama a cédé son immeuble art déco au fonds souverain qatari, Qatar Investment Authority. Il est aujourd’hui occupé par Virgin et Monoprix. L’enseigne de produits culturels a plusieurs fois démenti vouloir fermer ce megastore. Mais, chez l’enseigne détenue par le fonds Butler, la perspective de toucher une indemnité d’éviction pourrait changer la donne. Quick fait-il le même raisonnement. L\'enseigne d\'hamburgers cherchait à quitter cet emplacement, selon nos informations.

latribune.fr

30 Juin 2012, 5:01

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