Mangas Gaming table sur 25 % de croissance cette année

Alors que les paris sportifs se sont ouverts à la concurrence en France en juin dernier, Mangas Gaming, la société de paris en ligne propriété de Stéphane Courbit, qui chapeaute notamment Betclic, dresse un premier bilan. La société présente dans 25 pays et qui compte 1.200 salariés va générer un produit brut des jeux (les mises moins les gains reversés soit l'équivalent du chiffre d'affaires) de 375 millions d'euros. Ce chiffre est en hausse de 25 % à périmètre constant, l'année ayant été marquée par l'entrée au capital d'Everest Poker. Pour le moment, Mangas Gaming, qui a notamment dépensé 100 millions de dollars pour 60 % du capital du site de poker en ligne, reste déficitaire. Sa perte nette en 2010 devrait être au moins équivalente à celle de 2009. Sur l'exercice fiscal clos fin mars, la Société des Bains de Mer de Monaco, actionnaire à 50 % du capital de Mangas Gaming, a inscrit un déficit de 8,9 millions d'euros, soit une perte de 17,8 millions d'euros pour Mangas Gaming. Reste que cette dernière souhaite continuer d'investir sur des marchés qui vont s'ouvrir à la concurrence prochainement. « Des acquisitions peuvent faire sens en Espagne, au Danemark, ou en Allemagne », a indiqué le patron de Betclic, Nicolas Béraud. Les taxes limitent la RentabilitéMême si l'opérateur revendique dans le pari sportif la première place sur le marché français devant la Française des Jeux et le PMU, selon un sondage BVA, Betclic n'est pas rentable. « C'est impossible de gagner de l'argent dans les paris sportifs compte tenu des taxes. Ceux qui restent, sont ceux qui, comme en Italie, attendent de voir la réglementation changer », a expliqué Nicolas Béraud, qui se réfère à la clause de révision possible de la loi, prévue pour le second semestre 2011. Dans les paris sportifs, 63 % des internautes misent sur du football, devant le tennis (27 %), le basket (3 %) et le rugby (1 %). Chez Betclic, le joueur type est « à 90 % un homme de 30 ans en moyenne, qui mise entre 400 à 500 euros par mois », a indiqué Nicolas Béraud. Dans le poker, la société se situe dans les 3 premiers acteurs français, derrière PokerStar et Winamax. D'ici un an, elle compte bien faire partie des quatre ou cinq acteurs - sur les 21 sites aujourd'hui - encore présents.
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