Ces grands noms du LBO qui se mettent à leur compte

Ils ont exercé au sein des plus grands fonds d'investissement de la place, comme 3i, Apax Partners, PAI Partners ou encore Wendel. Au plus fort de la crise, de gré ou de force, ils ont quitté leur société. Beaucoup ont décidé de créer leur propre structure, suivant la voie de professionnels du secteur qui s'étaient lancés en pleine période d'euphorie, comme Xavier Marin, ancien d'Eurazeo, avec Fondations Capital, ou Jean-Louis Grevet (ex-Butler), avec Perceva. Parmi les nouveau-nés du marché du private equity, l'exemple le plus célèbre est HLD, le fonds d'investissement lancé mi-2010 par Jean-Bernard Lafonta, qui avait quitté la direction Wendel en mars 2009 dans un contexte houleux. À l'automne dernier, HLD, qui compte parmi ses investisseurs Claude Bébéar ou encore la famille Decaux, a signé sa première opération, en rachetant 50 % du capital du laboratoire Filorga. Dans leur sillage, deux autres grandes figures du marché du LBO d'avant-crise pourraient également créer leur propre fonds. Il s'agit de Dominique Mégret, patron de PAI Partners jusqu'en août 2009, et de son ancien bras droit, Bertrand Meunier. Des rumeurs leur prêtent l'intention de lever un véhicule de 1 milliard d'euros, mais rien n'est encore engagé (lire ci-contre). attrait du marché secondaireD'autres, moins connus, ont déjà mis leur société sur les rails. Presque tous ont en commun d'avoir choisi de s'écarter de l'investissement classique pour cibler des métiers spécifiques. Le marché secondaire, où les investisseurs peuvent céder leurs engagements dans des fonds, a par exemple attiré beaucoup de professionnels du private equity. La société 17 Capital, fondé par Pierre-Antoine de Selancy (ex-AGF Private Equity), et BEX Capital, lancé par un ancien d'AlpInvest, Benjamin Révillon, en ont fait leur spécialité. D'autres ont parié sur la gestion de dette décotée, comme Aloïs Investissement, emmené par Florent Rey (ex-ABN-Amro Capital) et Agnès Hugot (ex-Landsbanki). Quant à Laurent Ganem, ancien directeur associé d'Apax Partners, il a fait le choix de se concentrer sur le secteur très porteur de la santé, avec G Square Capital. Enfin, dernier exemple en date, la création de Bastille Capital, citée par le site CFnews. Spécialisée dans le redressement d'entreprises en difficulté, ce fonds a été créé par Olivier Elmalek, ex-Vermeer Capital.
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